Risque cyber : L’ACPR participe à un stress test international

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L'ACPR participe à un exercice conjoint.

Au regard du caractère mondial du risque cyber, l’ACPR, la Banque de France et la Monetary Authority of Singapore (MAS) simulent une gestion de crise face à trois cas de figure.

L’ACPR s’attèle à mettre en oeuvre une défense transfrontières face aux crises cyber. En coordination avec la Banque de France et la Monetary Authority of Singapore (MAS), le gendarme tricolore a participé à un exercice commun de gestion de crise.

« La coopération avec la MAS nous permet de partager les meilleures pratiques sur les manières de faire face au nombre croissant de cybermenaces auxquelles sont confrontés les systèmes financiers. Elle nous rappelle également la nécessité pour les autorités de surveillance et les banques centrales, outre les procédures et protocoles requis des institutions financières, de disposer de procédures et de protocoles pour apporter une réponse à ces menaces, notamment au niveau transfrontière », indique Bertrand Peyret, secrétaire général adjoint de l’ACPR.

La simulation a porté sur des attaques touchant la chaîne d’approvisionnement logicielle, par rançongiciels et par « vulnérabilité de jour zéro » également appelée faille informatique. « Cette coopération étroite améliore notre capacité à maintenir la résilience opérationnelle et la stabilité dans le système financier à l’échelle mondiale », déclare Vincent Loy, directeur général adjoint de la MAS.

L’initiative des trois autorités financières fait suite à l’accord de coopération en matière de cybersécurité signé entre la banque centrale de Singapour et son régulateur financier, le Banque de France et l’ACPR en 2019.

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