Le géant suisse de la réassurance Swiss Re a publié vendredi un bénéfice sur neuf mois bien meilleur que prévu malgré des frais élevés pour les catastrophes naturelles en particulier au troisième trimestre, avec les inondations en Europe et la tempête Ida.
Sur neuf mois, son bénéfice net s’est monté à près de 1,3 milliards de dollars (1 milliard d’euros), contre une perte de 691 millions un an plus tôt, a-t-il indiqué dans un communiqué. Ce chiffre dépasse nettement les prévisions des analystes interrogés par l’agence suisse AWP qui l’attendaient en moyenne à 880 millions de dollars. Hors dédommagements liés au Covid-19, son bénéfice s’est accru de 38% par rapport à la période comparable l’an passé, à 2,3 milliards de dollars, a précisé le groupe zurichois dont les résultats avaient fondu l’an passé en raison des pertes engendrées par la pandémie, notamment pour couvrir les annulations d’événements.
Dans sa division d’assurance dommages, les pertes liées aux catastrophes naturelles se sont montées à 1,7 milliard de dollars sous l’effet des inondations en Europe et de la tempête Ida ainsi que de la vague de froid aux Etats-Unis au premier trimestre. S’y sont ajoutés 286 millions de dollars de frais de dédommagements pour les catastrophes naturelles dans sa division de solutions aux entreprises, a détaillé le groupe qui fait office d’assureur pour les assureurs.
Dans ses activités de réassurance vie, les dédommagements liés au Covid-19 ont atteint 1,2 milliards de dollars sur neuf mois. Le groupe a cependant dégagé un retour sur ses investissements de 3%, son directeur général, Christian Mumenthaler, cité dans le communiqué, se disant “confiant pour le reste de l’année et pour 2022”.
