Résultats 2012 : Premier trimestre dans le plan pour Axa

Avec un chiffre d’affaires en hausse de 1%, grâce à la santé, la prévoyance et l’assurance de dommages, Axa boucle un premier trimestre en légère progression.

Fidèle à sa stratégie de recentrage sur les métiers core business, Axa signe un premier trimestre avec une légère progression du chiffre d’affaires, mais avec de grandes différences dans les branches.
Ainsi, en assurance-vie, prévoyance et santé, le chiffre d’affaires progresse de 6,6%, principalement portée par l’assurance santé et la prévoyance qui comptent pour 44% des affaires nouvelles contre 40% l’an dernier.

La hausse la plus marquée est pour l’assurance de dommages qui s’apprécie de 3,3% par rapport au premier trimestre 2011 et dont le développement dans les pays émergents reste fort à +22% et dont le Mexique et la Turquie sont les meilleurs exemples. Les données tarifaires, en hausse moyenne de 2,5%, pèsent sur le chiffre d’affaires, comme la sélectivité des portefeuilles ce qui n’empêche pas Axa de gagner encore 268.000 nouveaux contrats « malgré la sélectivité et le cap vers la rentabilité », comme explique Gérard Harlin, directeur financier du groupe.

Reste la gestion d’actifs, en décollecte une nouvelle fois, mais dont le retrait est « limité » selon les termes d’Axa, à 5,4Mds d’euros. « Ce chiffre est en parti du à certains contrats que l’on considéraient comme non rentables ». Les actifs sous gestion se sont accrus de 18Mds d’euros.

Reste le cas un peu flou de la France. En assurance-vie, santé et prévoyance, la branche française de l’assureur a terminé le trimestre à 0. Mais dans le détail, les produits en euros ont subi une décollecte de 600M d’euros tandis que les unités de compte s’appréciaient de 100M d’euros. C’est la santé et prévoyance qui permet l’équilibre, avec des chiffres d’affaires respectifs de 400 et 100M d’euros. La stratégie d’Axa de limiter la collecte sur les fonds euros dont les marges sont faibles au profit des unités de compte se confirme, mais à la lecture de ces chiffres, l’assureur semble avoir vécu une période de collecte nette négative sur les premiers mois de l’année 2012.

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