Résultats 2010 : La Maif signe une belle année et travaille sur sa productivité

L’assureur mutualiste Maif a réalisé un chiffre d’affaires en hausse de 6,6% en 2010 à 3,15Mds d’euros et un résultat net à 18,7M d’euros, en forte hausse également de 259%. Des efforts restent à faire en gain de productivité selon les dirigeants.

« Le résultat 2010 est relativement modeste et ne reflète pas la bonne année que nous avons réalisé » confiait Roger Belot, président de la Maif, en marge de la conférence de presse annonçant les résultats. Avec un résultat net de « seulement » 18,7M d’euros, la Maif reste dans le positif, mais a pourtant vu ses performances en assurance de dommages et assurance vie atteindre des niveaux bien supérieurs.

En vie tout d’abord, la mutuelle d’assurances niortaise a réalisé « une année record », comme la plupart des mutuelles sans intermédiaires, les produits sécurisés en euros ayant séduit de nombreux nouveaux clients en 2010. Pour Pascal Demurger, directeur général de la Maif, c’est « le symbole d’une confiance acquise ».

Chiffre d’affaires porté par la vie

Ainsi, le chiffre d’affaires atteint 788M d’euros pour l’activité « vie » qui englobe l’épargne et la prévoyance, mais cette activité reste au rang de symbole et compte pour 5% du chiffre d’affaires…

Avec 788M d’euros de chiffre d’affaires, la Maif réalise une progression de 21,9% sur un an. L’épargne a drainé 730M d’euros de collecte, soit une hausse de 150M d’euros. Les actifs gérés approchent peu à peu des 7Mds d’euros (6,82Mds) en hausse également de 6,1%.

En dommages, la Maif réalise également une bonne année, avec une progression de son chiffre d’affaires de 2,4% sur cette branche, notamment par un double effet de légère hausse des tarifs et de hausse des parcs assurés. Le ratio combiné est en baisse de 1,3 points, à 103,8 contre 105,1. Le nombre de sociétaires Maif était au 31 décembre 2010 de 2.715.271, soit une hausse nette de 37.100 sociétaires.

Maîtrise des frais généraux

Mais le motif de satisfaction pour la Maif a été que cette année, la progression des frais généraux n’a pas été supérieure à la progression du chiffre d’affaires. « Nous avons connu une croissance des frais généraux contenus, à 1,7%. La masse salariale représente 60% de nos frais généraux et suit une hausse assez rapide » confirme Pascal Demurger. « Nous avons besoins de gains de productivités et nous réalisons des investissements significatifs mais il n’y aura pas d’effet à court terme » a-t-il expliqué par la suite.

Pour ce faire, « il n’y aura pas de plan de sauvegarde de l’emploi, mais nous tablons sur un non-remplacement d’un départ naturel sur deux » a ajouté Pascal Demurger. Le projet concerne également la réorganisation des pôles de distribution et de gestion qui devront gérer plus de flux avec des effectifs constants. Impossible toutefois de connaître les chiffres plus précis des objectifs.

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