En ces périodes de fêtes, les assureurs multiplient les messages de sensibilisation à destination des conducteurs. Prévenir les dangers de l’alcool et de la drogue au volant est un bon moyen de communiquer tout en espérant une baisse des sinistres.
A l’approche des réveillons de Noël et du jour de l’an, ces soirées de coutume bien arrosées, plusieurs compagnies d’assurance ont choisi de sensibiliser les automobilistes aux risques de l’alcool au volant. Que ce soit Axa ou MMA qui proposent des applications téléphoniques permettant à chacun d’évaluer sa capacité à conduire, ou Allianz qui édite un magazine alertant sur les dangers de l’alcoolisme chez les jeunes, les assureurs ne chôment pas !
Mais derrière l’effet d’annonce, il y a surtout une volonté de chacune des compagnies de diminuer le nombre de sinistres qui leur coutent extrêmement cher. En 2009, l’alcool était la cause de plus d’un décès sur quatre (1.018 morts) sans parler des milliers d’accidents matériels dont la fréquence et le coût moyen sont en forte hausse.
Des jeunes très exposés
Si les les compagnies mettent le paquet en matière de prévention c’est qu’elles cherchent, par tous les moyens, limiter la hausse de la charge sinistre, celle-là même qui les a poussées à augmenter leurs tarifs pour 2011 (voir notre récapitulatif). Et les jeunes sont une cible de choix, car plus exposés en période de fêtes.
Alcool, mais aussi drogue, somnolence, tout y passe ! Les jeunes sont les assurés les plus vulnérables. Axa rappelle que 37,6 % des accidents mortels des 18-24 ans sont causés par l’alcool (Chiffres ONISR 2009), Allianz dans son dernier « Prudence Mag » met en garde ces derniers sur les mélanges entre drogues et alcool, notamment le cannabis, qui démultiplient les risques de drames.
La prévention, moyen de communication redoutable pour les assureurs, n’est plus seulement là pour donner bonne conscience aux compagnies. Aujourd’hui son rôle est primordial pour les enseignes qui n’hésitent plus à investir dans des campagnes d’envois sms massives pour tenter de faire changer les consciences. Le marché de l’assurance automobile ne va pas très bien, les assureurs mettent les moyens.
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