Selon le courtier en assurances américain Aon, les risques politiques connaissent un accroissement dans les cinq pays des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) en 2014, notamment à cause de problèmes économiques ou de corruption, entre autres.
Pour la 16e année consuécutive, le courtier américain Aon vient de publier sa carte annuelle des risques politiques, qui mesure le niveau des risques, violences politiques et terrorisme dans 163 pays (hors États-Unis et OCDE) à travers le globe pour 2014.
Pour cette dernière édition, le courtier en assurances et spécialiste en management des risques pointe l’accroissement des risques auxquels sont confrontés les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud).
Ainsi, parmi les principaux facteurs d’aggarvation du risque politique, le Brésil subit par exemple un ralentissement de son économie avec une “interférence politique croissante dans l’économie locale”. En ce qui concerne la Russie, Aon explique que les événements récents survenus en Ukraine et l’annexion de la Crimée ont contribué à l’apparition de tensions politiques. L’environnement économique fragile du pays et le manque de croissance participe également à un climat politique tendu.
Du côté de l’Inde, “les conflits territoriaux, ethniques et le terrorisme, la corruption et la faiblesse de l’intervention politique expliquent l’élévation des risques de ce pays pour les entreprises”, note Aon. La Chine, elle, souffre de l’augmentation du risque lié aux violences politiques en pleine période de ralentissement économique. Enfin, l’Afrique du Sud est gangrenée par des grèves récurrentes qui affaiblissent le développement économique.
Le courtier fait également état de la situation de l’Ukraine qui s’était déjà détériorée en 2013. “L’annexion de la Crimée par la Russie et l’effondrement du gouvernement ont fortement accentué le risque politique faisant de l’Ukraine un pays à très haut risque”, explique Aon, qui dresse même (ci-dessous) un panorama des évolutions de notation des pays par rapport à 2013.
