La société de gestion d’actifs, Ofi AM, a élaboré son propre outil pour mesurer l’impact social et environnemental d’une entreprise en se basant sur trois indicateurs.
Le rendement financier ne suffit plus. Avec la montée en puissance des fonds thématiques, l’inclusion des critères ESG et des portefeuilles labellisés ISR, difficile de s’y retrouver. Dans une tribune, Jean-Marie Péan, analyste impact chez Ofi AM, a présenté un nouvel outil élaboré par la société de gestion pour mesurer l’impact positif social et environnemental d’une entreprise.
La chaîne d’impact utilisée sur les actions européennes, se base sur trois indicateurs. Le premier permet d’identifier les types de produit et service fournis par l’entreprise. Par la suite, le second analyse, quant à lui, la finalité du produit. Le troisième indicateur permet de se focaliser sur l’impact final positif généré par le produit.
À travers ces indicateurs, Ofi AM tente de « mesurer précisément » l’apport de chaque acteur dans des secteurs comme la transition énergétique, la préservation des ressources naturelles, la santé, le bien être, la sécurité et l’inclusion sociale. « Par exemple, pour mesurer les tonnes de CO2 évitées par l’installation d’un parc d’éoliennes, quelles sources d’énergie doit-on prendre en compte pour comparer ? Ici, la base comparable (nucléaire, charbon… ?) devient un enjeu clé pour mesurer de façon pertinente l’impact réel d’une entreprise sur son environnement », commente Jean-Marie Péan.
Un projet d’accompagnement
« L’enjeu sera de l’accompagner [l’entreprise] pour qu’elle parvienne à maîtriser cet impact négatif », indique Jean-Marie Péan. Conscient de l’effet bilatéral de chaque entreprises, Ofi AM, concentré dans un premier temps sur la finalité du produit, pourra ensuite, grâce à l’aide des indicateurs, proposer des solutions pour améliorer les points négatifs du système de production de l’entreprise.
