Dépendance : Premier bilan sur les groupes de travail

Hier, Roselyne Bachelot-Narquin présentait un premier bilan des groupes de travail préparatoires à la réforme de la prise en charge du risque dépendance. Les déséquilibres territoriaux dans l’offre d’établissements spécialisés restent un des problèmes majeurs à régler.

Les 4 groupes de travail mis en place en vue de préparer la réforme de financement de la dépendance ont soulevé plusieurs pistes de réflexions. Dans un premier temps, Roselyne Bachelot-Narquin confirme que la solidarité nationale, soit 25Mds d’euros (1,4% du PIB et supérieur à la moyenne européenne) sera maintenue. La ministre des Solidarités, accompagnée de sa secrétaire d’État Marie-Anne Montchamp, ont également insisté sur l’importance de la coordination des moyens et de l’amélioration de la prévention dans la prise en charge de perte d’autonomie.

Assurances privées ?

En ce qui concerne le financement de la dépendance, toutes les pistes sont étudiées. Les groupes de travail n’ont dévoilé aucun mode de prise en charge privilégié. En ce qui concerne le recours à l’assurance privée, Bertrand Fragonard, modérateur du groupe « Couverture de la dépendance » a précisé que « les contrats d’assurance pourraient venir en complément de la solidarité, non s’y substituer ».

Des déséquilibres territoriaux pour les établissements spécialisés

Un des problèmes persistant est celui de l’hébergement des personnes dépendantes. Evelyne Ratte, rapporteur du groupe « Accompagnement des personnes âgées » a jugé « globalement satisfaisante » l’offre en établissements spécialisés, tout en précisant que des « ajustements territoriaux » sont à effectuer pour une meilleur proximité avec les personnes en perte d’autonomie. Ainsi, les agences régionales de santé (ARS) pourraient intervenir pour soutenir les EHPAD.

Enfin, la Ministre souligne un manque de structures intermédiaires entre le domicile et les établissements médicalisés, proposant ainsi un soutient plus important (emploi à domicile) aux personnes âgées qui souhaitent rester chez elles malgré la dépendance. Le débat reste ouvert et s’invite à partir de lundi 18 avril dans les régions, en commençant par le Maine-et-Loire.

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