Quelques jours après le passage du cyclone Belal sur l’île de La Réunion, Groupama livre un premier chiffrage des sinistres pour lesquels il est exposé. L’assureur mutualiste table sur une facture finale de 10 à 15M d’euros (brut de réassurance).
Après le passage du cyclone Belal sur l’île de La Réunion les 15 et 16 janvier derniers, Groupama dresse un bilan provisoire du coût des sinistres sur lesquels il est engagé. L’assureur mutualiste, qui s’appuie sur les éléments de la caisse régionale Groupama Océan Indien, indique que les dégâts concernent « en majorité les habitations des particuliers, avec des toitures et des clôtures arrachées […] Des maisons ont aussi été inondées. Les voitures ont été moins touchées », précise-t-il dans un communiqué. Groupama indique par ailleurs que les mêmes dommages s’observent sur les biens des clients professionnels et que ses assurés du secteur agricole, ont subi les effets du vent sur les toitures de leurs bâtiments.
À date, le mutualiste fait état de 3.500 dossiers enregistrés, pour un coût de 5M d’euros. « Des sinistres sont encore en cours traitement. Nous estimons donc que les conséquences du cyclone Belal pourraient entraîner l’ouverture d’environ 5 000 dossiers, pour un coût final estimé entre 10 et 15 millions d’euros (brut de réassurance) », précise Groupama qui indique que ce niveau de sinistralité équivaut à deux ans de sinistres dommages aux biens pour la caisse Groupama Océan Indien.
L’assureur mutualiste explique enfin avoir rappelé des collaborateurs en renfort sur la base du volontariat, pour aider ses assurés, neuf conseiller sinistres de caisses régionales métropolitaines ayant également été dépêchées sur place pour le traitement des dossiers et le versement des premières indemnisations. « En dix jours, près d’un quart des dossiers ouverts ont ainsi déjà été traités », conclut le groupe.
