La fédération nationale indépendante des mutuelles (Fnim) affirme que le contexte inflationniste aura un impact sur l’évolution des cotisations des contrats santé.
La fédération mutualiste indique dans un communiqué que le secteur de la santé sera aussi touché par l’inflation. Elle anticipe une augmentation des dépenses de santé, en raison de la volonté du gouvernement de donner plus de moyens aux professionnels de santé via l’Ondam (Objectif national des dépenses d’assurance maladie).
« Les signaux enregistrés par la fédération renforcent nos inquiétudes en ce qui concerne l’évolution prochaine des cotisations des contrats santé », selon les mutuelles de la Fnim. Dans ce contexte de pouvoir d’achat tendu, « le niveau des taxes supportées par les contrats santé est devenu insupportable », selon la fédération, qui rappelle que les taxes représentent deux mois de cotisation.
La Fnim évoque aussi le cadre trop restrictif du contrat responsable qui « bride toute innovation sur le contenu des garanties », parfois inadaptées aux besoins des assurés. Pour la Fnim, la standardisation des contrats explique en partie l’importance des coûts d’acquisition. Parmi les autres griefs, la fédération pointe « l’hyper encadrement réglementaire des contrats » et « la succession de réformes menées sur la base de présupposés » comme la complémentaire santé solidaire.
Paraphrasant le président de la République, Philippe Mixe, président de la Fnim, déclare : « Il faut que nos gouvernants aient conscience que le temps de l’abondance des contraintes administratives et de l’insouciance politique est terminé. À défaut de cette indispensable sobriété, la question de la soutenabilité de la cotisation remettra en cause la sécurité apportée aux ménages ».
