Comparateurs : Stanislas di Vittorio devrait rester malgré l’introduction en bourse d’Assurland

Stanislas di Vittorio, l’un des fondateurs d’Assurland qui reste administrateur de la société, ne compte pas se désengager du site lors de la prochaine introduction en bourse.

Comme nous vous le révélions jeudi 22 avril, Assurland, premier comparateur d’assurances en ligne français en nombre de visiteurs et de devis réalisés, prépare son introduction en bourse. Détenu à 80% par Covéa, Société groupe d’assurance mutuelle (Sgam) réunissant notamment GMF, Maaf et MMA, le comparateur estime avoir la taille qui rendrait possible son entrée sur les marchés financiers.

Surtout, il semblerait que Covéa souhaite se désengager peu à peu de cet investissement en réalisant une plus-value réelle. La Sgam était en effet entrée au capital du comparateur en 2004 – 2005, lorsque celui-ci venait tout juste d’atteindre son point d’équilibre, quatre ans après sa création.

La mise sur les marchés devrait se faire entre novembre 2010 et janvier 2011 au plus tard. « Je reste ! » a martelé de son côté Stanislas di Vittorio, le dernier des fondateurs du comparateur à être encore dans la société, ajoutant « mon départ n’est pas à l’ordre du jour ». Covéa n’a de son côté pas réagit à ces informations, mais devrait céder une part de sa participation, l’introduction en bourse nécessitant une vente d’au moins 25% des parts de la société, tout en restant le premier actionnaire du comparateur.

« L’équipe » détient les 20% restant, et Stanislas di Vittorio se refuse pour le moment à dire quel pourcentage de la société lui appartient encore dans ces 20%.

Le quotidien économique La Tribune, qui avait également découvert cette affaire, parlait vendredi d’une entrée « au compartiment B de l’Eurolist », lequel accueille déjà des sociétés internet telles que Meetic ou SeLoger.com.

La prochaine étape sera la valorisation de la société. « Je ne peux pas vous donner de montant, il n’y a que des coups à prendre » nous confiait vendredi Stanislas di Vittorio. Charge aux spécialistes du secteur de déterminer au plus juste la valeur du comparateur pour qu’il trouve son public.

Assurland, qui devrait communiquer aujourd’hui sur ces sujets, entend gagner en indépendance, à l’heure où de nombreux comparateurs et assureurs se rapprochent.

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