Axa : L’acquisition des activités asiatiques et la dette grecque n’inquiète pas

Lors de l’assemblée générale qui l’intronisait PDG du groupe Axa, Henri de Castries est revenu sur les dossiers brûlants que sont la dette grecque et les opérations autour d’Axa APH.

« Notre exposition aux pays à risques est limitée » a rappelé devant les actionnaires réunis en assemblée générale Henri de Castries, nouveau PDG d’Axa. De fait, l’exposition nette d’Axa « était de 600 millions d’euros à fin 2009, elle est aujourd’hui de 500 millions d’euros » a-t-il ajouté, rappelant que le portefeuille obligataire de la compagnie d’assurance atteignait 400Mds d’euros. Selon les résultats annoncés en février 2010 pour l’année 2009, Axa détenait environ 154Mds d’euros d’obligations d’État et assimilées.
Selon le même rapport, l’exposition totale estimée pour les pays dits « à risques » était à fin 2009 de 4Mds d’euros pour l’Italie, 3,9Mds pour l’Espagne, 0,9Md pour le Portugal et 0,2Md pour l’Irlande.

D’un autre côté, le rachat compliqué d’Axa Asia-Pacific Holding n’inquiète pas Axa. Malgré le blocage par les autorités de la concurrence australiennes de l’offre de National Australia Bank, Axa reste confiant sur l’avenir de ce dossier. « Axa n’est pas du tout préoccupé par l’issue de l’opération”, a confirmé Denis Duverne.

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