Alors que les profils de gestion du récent contrat d’assurance vie en unités de compte de Corum Life se placent parmi les rendements les plus élevés du marché, Corum annonce pour 2021, le lancement d’un contrat en fonds euros.
Malgré une tendance favorable à la diversification et une part des contrats en unités de compte qui ne cesse de croître, Corum l’épargne, entité de Corum, fait « chemin inverse ». « Nous avons commencé avec des unités de compte et accessoirement on va faire des fonds en euros. Compte-tenu de l’histoire du dispositif qui est fiscal au départ, c’est un produit indispensable pour une compagnie d’assurance vie », indique Frédéric Puzin, fondateur de Corum. Avec l’agrément d’assureur en poche, la jeune pousse n’a pas tardé pour commercialiser dès le 16 mars, son premier contrat d’assurance vie en unités de compte. En favorisant le circuit court, les unités de compte, parts de SCPI et des fonds obligataires de la société de gestion du groupe, ont permis d’afficher des taux de rendements allant jusqu’à 11,4% pour la formule Corum Life Smart ISR.
Des contrats en fonds euro pour financer l’État
Néanmoins, la volonté de commercialiser un fonds euro sur le marché semble venir d’une demande des autorités de contrôle, plutôt que des clients. « L’enjeu va au-delà des autorités de contrôle, c’est un enjeu politique et c’est normal ». « Aujourd’hui les unités de compte ont du sens en termes de rentabilité pour le client et pour le financement de l’économie, cependant, nous ne sommes pas à l’abris d’une remontée des emprunts d’État. Ils peuvent devenir quelque chose de vital pour le pays mais aussi pour les épargnants », commente Frédéric Puzin.
Sans conviction
« Nous n’allons pas faire de miracle avec un contrat en fonds euro, les clients ont plutôt intérêt à placer leurs argents sur des livret A que sur du fonds en euro Corum », commente Frédéric Puzin. Lors de la présentation de son nouveau produit le fondateur de Corum accompagné de Jonathan Wasserman, président de Corum l’épargne, n’ont tout de fois pas montré un grand engouement vis-à-vis de la nouvelle. « Une compagnie qui veut faire du fonds en euro, techniquement c’est faisable, commercialement ça ne peut pas marcher puisque nous sommes confrontés à une performance embarquée », indique le fondateur.
