AIG et son ex-PDG Hank Greenberg mettent fin au litige qui les oppose

Le groupe d’assurances américain AIG et son ex-PDG Hank Greenberg sont parvenus à un accord à l’amiable pour solder leurs litiges, d’après un communiqué commun mercredi, sans révéler d’éventuel montant pour cet accord.

AIG, “son ancien PDG Maurice Hank Greenberg, son ex-directeur financier Howard Smith, la société C.V. Starr ainsi que Starr International Company (deux sociétés dirigées par M. Greenberg, ndlr) annoncent qu’elles sont parvenues à un accord pour solder tous leurs litiges”, indique le communiqué.

“Les parties se sont mises d’accord pour abandonner toutes plaintes”, et ont “accepté de se référer à une tierce partie indépendante pour régler les doléances de MM. Greenberg et Smith à propos de leurs frais d’avocats passés et pour déterminer quelle part de ces frais (avec un plafond de 150 millions de dollars) AIG devra payer”, ajoute-t-il.

“La résolution de ces litiges qui duraient depuis longtemps va éliminer une source de (…) dépenses importantes pour AIG et lui permettre de se focaliser mieux sur ses efforts pour rembourser les contribuables et restaurer la valeur de notre marque”, a commenté le directeur général d’AIG, Robert Benmosche.

M. Greenberg s’est également félicité de la résolution de ce litige et dit avoir “hâte d’aider AIG à essayer de préserver et restaurer la valeur” de l’entreprise.

AIG, nationalisé à l’automne, avait vu en juillet un jury fédéral rejeter sa plainte contre son ex-PDG, auquel il reprochait d’avoir détourné plus de 4 milliards de dollars.

Patron emblématique d’AIG pendant près de 40 ans, M. Greenberg avait été poussé au départ en mars 2005, à une époque où des enquêtes pour manipulations comptables visaient le groupe, alors numéro un mondial de l’assurance au fonctionnement très opaque en raison de ses myriades de sociétés.

AIG s’est finalement effondré en pleine crise financière en septembre, débouchant sur une nationalisation en urgence pour éviter une faillite aux conséquences incalculables. Depuis lors, le groupe a été renfloué à hauteur de 170 milliards de dollars, en numéraire et en garanties, par l’Etat fédéral. Il doit encore quelque 85 milliards de dollars à l’Etat.

New York, 25 nov 2009 (AFP)

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