Top 5 : Des hauts et des bas dans l’assurance

Après le mois et demi de l’assurance-vie, place aux mois des résultats. Les saisons de l’assurance sont ainsi faites. Et si certains battent des records, d’autres tentent de trouver des qualificatifs positifs pour masquer leur déception ou accusent des cibles faciles comme le football. La communication est ainsi faite. Heureusement, il n’y pas que les résultats financiers dans le vie. La preuve avec notre top 5 de la semaine.

Axa est n°1… de notre top 5. Et Henri de Castries, PDG du groupe Axa, est “heureux”. Non pas d’être n°1 de notre classement hebdomadaire (même si…), mais de l’exercice 2014 de son groupe. Il a confié sa joie à notre micro juste après la conférence durant laquelle il a déroulé les résultats de l’assureur français pour l’année dernière.

Notre article sur le lancement du comparateur d’assurance santé de l’UFC se hisse sur la deuxième marche du podium. L’association de consommateurs a revu ses ambitions à la baisse et écarte l’idée de mettre sur pied des comparateurs en auto et en habitation malgré l’opportunité offerte par la loi Hamon. En revanche, elle vise le haut du panier… de soins, puisqu’elle prévoit de comparer 85% de l’offre du marché.

De son côté April garde la “positive attitude”, pour citer un ancien premier ministre citant lui-même une chanteuse. Accusant une baisse de 28,2% de son résultat net, le courtier assureur a qualifié 2014 d’année “de résilience”. Le recul était trop fort pour parler d’un exercice “solide”… Parmi les raisons invoquées, la Coupe du Monde du Brésil. “Les Brésiliens ne sont pas beaucoup sortis”, souligne Bruno Rousset. C’est le seconde fois, après CNP Assurances, que le Mondial est pointé du doigt. Attention, le prochain rendez-vous planétaire du ballon rond aura lieu en Russie. Vous ne pourrez pas dire qu’on ne vous avait pas prévenus.

Pour la seconde semaine consécutive, l’accélérateur de startups d’Allianz figure dans notre classement, mais perd un place. En revanche, nulle trace de notre article sur les résultats de l’assureur allemand (séance de rattrapage), pourtant performant en 2014. Si ce n’est pas la preuve que le digital et l’innovation occupent toutes les conversations dans le secteur…

En cinquième et dernière position, nous trouvons notre article interactif sur le reste à charge en France. Des chiffres, des comparaisons internationales, sous forme de carte interactive, dressent le portrait du remboursement des soins en France. Le niveau d’intervention de la Sécurité sociale en France est parmi les plus hauts des 20 pays comparés, et le reste à charge parmi les plus bas. Et la part de l’assurance privée alors ? La réponse est ici.

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