Coronavirus : Axa investit 500M d’euros supplémentaires pour les PME

Thomas Buberl, directeur général du groupe Axa
Thomas Buberl, directeur général du groupe Axa.

Invité de RTL ce mardi 26 mai, Thomas Buberl a indiqué qu’Axa allait investir 500M d’euros supplémentaires pour les PME et ETI françaises. Le directeur général de la compagnie est également revenu sur le feuilleton judiciaire entre Axa France et Stéphane Manigold.

Interrogé par RTL sur les conséquences de la crise du coronavirus, Thomas Buberl, directeur général du groupe Axa, a indiqué au micro de nos confrères que la compagnie allait investir 500M d’euros supplémentaires à destination des entreprises françaises les plus fragilisées. « C’est un investissement dans les fonds propres des PME et ETI parce qu’il faut maintenant reconstituer le capital productif pour renforcer le cœur de l’économie française », explique-t-il.

Depuis le début de la pandémie, l’assureur a déjà investi plus de 400M d’euros pour venir en aide à « 500.000 entreprises en France ». « Aujourd’hui, nous sommes dans la phase de réanimation et demain ce sera la phase de convalescence. Cela nécessite de l’investissement », ajoute ce dernier.

Dans un communiqué, Axa France précise que l’enveloppe de 500M d’euros, dont la gestion sera confiée à Capza, « vise à soutenir sur l’ensemble du territoire, et dans tous les secteurs d’activités, plus d’une vingtaine de PME/ETI dans leur phase de reconstruction. Les investissements se feront à la fois en capital et en obligations afin de renforcer la structure financière des entreprises. Les premiers investissements pourraient débuter à l’automne 2020 ».

« J’aurais préféré le dialogue »

Interrogé sur la décision du Tribunal de commerce de Paris de condamner Axa France à indemniser le restaurateur Stéphane Manigold au titre de sa perte d’exploitation, Thomas Buberl précise « Nous assurons aujourd’hui près de 20.000 restaurateurs dont l’immense majorité n’est pas couverte en cas de pandémie ».

Insistant sur les mesures exceptionnelles prise pour aider ces derniers, le DG de la compagnie poursuit sur le cas Manigold. « Il s’agit d’un contrat pour lequel il y a une ambiguïté dans l’interprétation : est-ce que la pandémie est couverte ou pas ? Cela concerne moins de 10% de nos contrats. Nous avons clairement choisi le dialogue car nous voulons indemniser une partie substantielle de ces contrats et nous voulons le faire rapidement ».

Et le dirigeant de conclure, « je suis très confiant dans notre capacité à trouver une solution et je regrette que Stéphane Manigold ait choisi la voix judiciaire, j’aurais préféré le dialogue ».

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