Cercle LAB : Retour sur le 3e club épargne-retraite [2019-2020]

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Mardi 3 mars se tenait la 3e réunion du club épargne-retraite du Cercle LAB. L’occasion de réfléchir sur les moyens à la disposition du marché de l’assurance pour créer de nouveaux produits d’épargne dans un contexte de taux bas. Lionel Corre, sous-directeur des assurances à la Direction Générale du Trésor a présenté les dispositifs poussés par le gouvernement.

Le secteur de l’épargne vit une période de changement profond et rapides à tous les niveaux. « Nous ne retrouverons jamais le paradigme des années 1990 », a pointé un participant au club. Ce paradigme c’est celui qui a fait le succès du fonds euros pendant trois décennies : un triptyque mêlant rendement, garantie du capital et liquidité. Les taux négatifs et la mise en application de la directive Solvabilité 2 ont entraîné les assureurs dans une spirale de laquelle ils doivent sortir. La réglementation les as fortement incités à investir dans des placements prudents, les obligations souveraines, les éloignant peu à peu du financement de l’économie réelle nouveau cheval de bataille des pouvoirs publics.

Présent à ce club, Lionel Corre est revenu sur ce contexte de taux négatifs mortifères pour les assureurs. Les réserves de plus-values qu’ils ont constitué à la faveur de la désinflation et de rendements de l’OAT flatteurs ne sont pas illimitées et ils doivent se tourner vers d’autres produits d’épargne-retraite sans s’orienter vers le tout UC. C’est tout l’objet de la loi Pacte comme l’a rappelé le sous-directeur des assurances de la DGT. Le PER ou encore l’eurocroissance sont deux solutions qui permettent de sortir de cet étau des taux négatifs. Mais il va falloir que les réseaux de distribution biberonné au couteau suisse de l’actif général s’en empare. « Il faut désormais parler d’horizon aux épargnants et sortir de cette idée que le devoir de conseil est un simple problème de conformité qui doit être respecté pour protéger le distributeur et la compagnie », a lancé un participant.

Le chantier est important, mais DDA et ses 15h de formation obligatoires pour tous les distributeurs représentent un formidable outil pour les former à ce nouvel environnement.

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