Cat Nat : 22Mds de dollars de pertes assurées au premier semestre 2014, selon Aon Benfield

Aon Benfiled estime que l’ensemble des catastrophes naturelles survenues dans le monde a couté 22Mds de dollars aux assureurs, au premier semestre de l’année 2014. Plus de la moitié de ces pertes assurées viennent des États-Unis.

Aon Benfield vient de rendre son bilan semestriel sur les catastrophes naturelles survenues dans le monde, pour le 6 premiers mois de l’année 2014.Selon la filiale de courtage en réassurance d’Aon, le total des pertes économiques dues aux catastrophes naturelles sur le Globe atteint les 54Mds de dollars sur la période, en forte baisse de 75% par rapport au 1er semestre 2013 (95Mds de dollars). “Seules 39% des pertes économiques mondiales subies au cours de la première moitié de 2014 ont été couverts par les programmes d’assurance privés ou parrainés par le gouvernement”, indique Aon Benfield.

Ainsi, les pertes assurées consécutives à ces grands évènements climatiques ont atteint 22Mds de dollars, en baisse de plus de 20% sur la même période en 2013 (27Mds de dollars). Toujours selon le rapport d’Aon Benfield, 55% des pertes assurées se sont produites aux États-Unis, 23% en Europe et 19% en Asie.

Attendre la fin d’année

Dans le détail, ce sont les violents orages qui ont coûté le plus cher aux compagnies sur cette période (32% des pertes économiques et 46% des pertes assurés), notamment lorsqu’ils étaient accompagnés de grêle et de vent, aux États-Unis et en Europe notamment.

Parmi les cinq événements climatiques les plus coûteux de ce premier semestre 2014, on trouve les tempêtes de neige du mois de février au Japon (6,25Mds de dollars), les inondations du Sud et de l’Est de l’Europe en mai (4.5Mds de dollars), la sécheresse au Brésil de janvier à juin (4,3Mds de dollars), la sécheresse aux États-Unis de janvier à juin (4Mds de dollars) et les phénomènes météorologiques violents en Europe en juin dernier (3,5Mds de dollars).

Si le début d’année 2014 semble plus calme qu’à l’accoutumée, Aon Benfield suggère toutefois d’attendre le troisième trimestre, la période historiquement la plus coûteuse, notamment à cause de la saison des ouragans. “il suffirait qu’un seul événement majeur touche terre pour que 2014 devienne une année supérieure à la moyenne des pertes”, conclut Steve Bowen, directeur associé et météorologue au sein de l’équipe de prévision d’impact d’Aon Benfield.

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