La CFDT, la CFE-CGC et l’Unsa ont l’intention de signer la proposition de France Assureurs pour revaloriser les salaires minima au niveau de la branche de l’assurance.
Après des semaines de négociations, le patronat et la majorité des syndicats de la branche de l’assurance ont trouvé un terrain d’entente. La CFDT et la CFE-CGC ont l’intention de signer l’accord sur les rémunérations minimales annuelles (RMA) ouvert à signature à compter du 16 juin. France Assureurs a accepté de revoir légèrement à la hausse sa première proposition, qui avait été mal accueillie par les syndicats.
Le texte final prévoit une revalorisation de 5% des planchers de branche pour les classes 1 et 2, une augmentation de 3% pour les classes 3 à 5 et une hausse de 2% pour les classes 6 à 7. En revanche, cette année il n’y a pas de clause de revoyure, à la différence de l’an dernier.
Le texte prévoit par ailleurs que l'Observatoire de l'évolution des métiers de l'assurance mène une étude sur les écarts salariaux entre les femmes et les hommes.Accord majoritaire
Avec les signatures de trois organisations syndicales au niveau de la branche, l’accord serait majoritaire. Contactées, la CFTC, FO et la CGT n’ont pas donné leur position sur ce texte. L’année dernière, l’accord RMA avait uniquement obtenu la signature de la CFE-CGC et l’Unsa.
« Chacun aura compris que ces négociations ont été difficiles et laborieuses. La CFDT est parvenue à améliorer des propositions de revalorisation en complet décalage avec le contexte inflationniste actuelle et dont elle ne pouvait se satisfaire pour les salariés. Il lui fallait surtout éviter le scénario d’une année blanche qui aurait été préjudiciable à tous. C’est chose faite…la CFDT sera donc signataire de l’accord de revalorisation des minimas de branche pour 2023 », déclare Thierry Tisserand, secrétaire général de la Fédération CFDT banques et assurances.
« Nous espérons que cet accord RMA servira de source d’inspiration pour étayer les négociations à venir au sein des entreprises de la branche. Nous pensons que les mesures générales doivent être complétées de mesures individuelles, primes de partage de la valeur et autres dispositifs d’intéressement et participation », déclare Francky Vincent, président de la fédération assurance CFE-CGC.
« Nous soutenons cet accord car il est en phase avec les augmentations générales moyennes au niveau des entreprises de la branche », déclare Franck Dalloz, représentant Unsa au niveau de la branche.
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