Réassurance / Captives : Naissance de Publicis Ré

Le siège de Publicis à Paris - Copyright Google Earth

Le collège de supervision de l’ACPR vient d’agréer Publicis Ré. La société opérera comme captive de réassurance non-vie du groupe de communication Publicis.

Dans une décision publiée ce 14 octobre au Journal Officiel, le collège de supervision de l’ACPR vient d’accorder un agrément à la société Publicis Ré pour qu’elle opère en France comme réassureur non-vie.

Dans le procès-verbal du conseil d’administration de la captive, datée du 1er juin dernier, on apprend que Michel Proch sera président du conseil d’administration de la structure, aux côtés de Sylvie Ouziel, directrice générale, et Rachel Guibert, directrice générale déléguée et par ailleurs risk manager du groupe. Bruno Teppaz, contrôleur du géant de la publicité, sera également administrateur de la captive.

Publicis Ré est la troisième structure de ce type à voir le jour en moins de deux ans dans l’Hexagone, après Bonduelle et Seb. Elle s’installe dans un contexte où le dispositif de captive à la française semble avoir été mis au ban. Pour autant, le sujet fait très souvent son retour sur le devant de la scène économique tricolore. En attendant la création d’une fédération pour les captives françaises à l’initiative de l’AMRAE, le ministère de l’Économie a pris, il y a peu, position sur le paiement des rançons dans le cadre de l’assurance cyber en préconise notamment le développement des captives parmi ces 18 propositions.

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