AG2R La Mondiale a prévu un retour des salariés au bureau de façon progressive. A partir du 19 juin, ils devront s’y rendre un jour par semaine.
Après une longue période de confinements successifs, le maître mot de l’organisation du retour aux salariés au bureau c’est la « progressivité ». La montée en charge du retour des salariés au bureau prendra 3 mois chez AG2R La Mondiale, avec l’objectif d’arriver au 1er septembre sur une organisation normale, en application de l’accord télétravail de l’entreprise qui prévoit jusqu’à 2 jours de télétravail par semaine.
Pendant la période de transition, le groupe de protection sociale a prévu 4 séquences :
Du 9 au 18 juin, il n’y a pas d’obligation de présence, mais les salariés qui le souhaitent pourront revenir sur site un jour par semaine maximum, en s’inscrivant sur une application. Avant cette date, uniquement les personnes présentant des risques psycho-sociaux pouvaient se rendre au bureau. Ces salariés devaient donc justifier d’un motif particulier pour pouvoir travailler sur site. A partir du 9 juin, les salariés volontaires pourront aller travailler sur site un jour par semaine, sans avoir à justifier un motif particulier.
Du 19 juin au 30 juin, tous les collaborateurs devront revenir au moins un jour par semaine de façon obligatoire. Ceux qui le souhaitent, pourront y aller jusqu’à 2 jours par semaine maximum.
A partir du 1er juillet, l’obligation d’un jour de présence reste inchangée. En revanche, ceux qui le souhaitent pourront revenir jusqu’à 3 jours par semaine.
Pendant le mois d’août, les salariés devront aller travailler physiquement sur site 2 jours par semaine. Ceux qui souhaitent, pourront y aller jusqu’à 3 jours par semaine.
Claire Silva, DRH d’AG2R La Mondiale, indique : « Il ne faut pas oublier que depuis plus d’un an les collaborateurs ont fait l’effort de s’adapter à une situation non choisie et qui s’est imposée à eux, au gré du protocole du ministère du Travail que nous avons respecté. Dans ce contexte de travail en distanciel à 100% pendant une longue période, nous devons accepter que certains collaborateurs et managers ont pu perdre leurs repères habituels avec une organisation professionnelle/personnelle qui a évolué. Ces changements successifs associés à un contexte de pandémie par nature anxiogène a aussi pu générer une forme de fatigue et de lassitude. Toutes ces raisons ont conduit à privilégier un retour progressif ».
