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Dans un courrier commun, FNMF, FFA et CTIP ont répondu aux ministres Olivier Véran et Olivier Dussopt qu’ils ne sont pas en capacité d’imposer la modération des cotisations en complémentaires santé.
Alors que le gouvernement insiste sur la baisse des prestations santé des complémentaires en 2020, le CTIP prévoit pour 2021 une hausse de prestations de 360M d’euros en santé et de 200M d’euros sur les indemnités journalières liées aux arrêts de travail.
Le ministre de la Santé Olivier Véran a rappelé vendredi qu'il souhaitait que les tarifs des complémentaires santé "n'augmentent pas cette année" et a évoqué "des réflexions, des pistes de transformation" de l'articulation entre assurance maladie obligatoire et
complémentaires, sur RMC/BFMTV.
Alors que le gouvernement a demandé par courrier aux complémentaires de ne pas augmenter les cotisations, la Mutualité Française considère que cette demande est déconnectée de la réalité.
Les partenaires sociaux réunis au sein du Centre technique des institutions de prévoyance (CTIP), défendent le modèle d’assurance maladie complémentaire actuel et s’opposent aux scénarios de réforme du HCAAM.
L’Adaf veut lancer une plateforme partagée entre la FFA, la FNMF et le CTIP afin de faire des propositions communes pour revoir l’articulation entre l’assurance maladie obligatoire et complémentaire.
Dans un contexte de défiance envers les organismes complémentaires, Florence Lustman (FFA), Éric Chenut (FNMF) et Denis Laplane (CTIP) ont revendiqué leur place dans le financement de la santé.
Après un exercice 2020 sens dessus dessous, assureurs et mutuelles voient leurs dépenses repartir en flèche et leur équilibre financier "se dégrader fortement", de l'ordre de 900 millions d'euros au premier semestre, selon une note consultée par l'AFP.
Alors que le gouvernement s’interroge sur un éventuel recul de l’âge de départ à la retraite, cette mesure pourrait coûter plus d’un milliard d’euros aux assureurs prévoyance.