Sarkozy va annoncer une aide de 2 milliards d’euros pour les PME, mise en place du FCDE financé en partie par les assureurs

    Le président Nicolas Sarkozy va annoncer une aide aux petites et moyennes entreprises équivalant à deux milliards d’euros, dont une moitié provenant du fonds stratégique d’investissements et l’autre sous forme de prêts participatifs, selon le journal Les Echos de lundi.

    Ces mesures sont contenues dans un plan de renforcement des fonds propres des PME pour amortir les effets de la crise économique, que M. Sarkozy doit présenter devant 2.000 patrons de PME réunis lundi à Paris.

    Selon le journal, le FSI va consacrer un milliard d’euros aux fonds propres des PME. Sur ce montant “devrait voir le jour” un programme de 300 millions sous forme d’obligations convertibles, préludes à de possibles prises de participations de l’Etat dans les entreprises concernées, selon les Echos.

    Pour les réfractaires à toute prise de participations dans leur capital, la banque d’aide publique au financement des PME, Oséo, recevra de nouvelles dotations pour leur proposer des prêts participatifs à hauteur d’un milliard d’euros, ajoute le journal.

    Vendredi, la présidence avait indiqué que le discours de M. Sarkozy porterait sur le “cadrage budgétaire du projet de loi des finances 2010” présenté par le gouvernement mercredi. Le président devrait également annoncer “des mesures sur le financement des entreprises en fonds propres et quasi-fonds propres”.

    Ces mesures viendront s’ajouter à celles annoncées jeudi par le Premier ministre, François Fillon, qui a officialisé la mise en place du Fonds de consolidation et de développement des entreprises, avec une enveloppe de 200 millions d’euros. Près de la moitié de ce fonds (95 M) provient du Fonds stratégique d’investissement (FSI) et le reste des banques et sociétés d’assurance.

    Le FSI avait été mis en place par le gouvernement début 2009 et doté de 20 milliards pour soutenir des entreprises considérées comme stratégiques confrontées à la crise.

    Avec AFP

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