Résultats : Légère baisse du chiffre d’affaires de BNP Paribas Cardif en France

BNP Paribas Cardif, malgré une collecte nette “dans l’épaisseur du trait” a réalisé une bonne année 2012 et contribue à hauteur de 10% au résultat net avant impôts du groupe bancaire.

L’année 2012 a été une bonne année, nous continuons d’apporter des réponses adaptées aux clients de nos partenaires et à nos clients”, estime Eric Lombard, PDG de BNP Paribas Cardif.

La filiale assurance du groupe bancaire a réalisé une bonne année, au regard d’une hausse du chiffre d’affaires de 5% à 24,3Mds d’euros, et d’un chiffre d’affaire avant impôt de “plus d’un milliard d’euros”.

La France réalise un peu moins de la moitié du chiffre d’affaires, avec 10,8Mds d’euros encaissés. Ce chiffre est en baisse de 1%. La collecte nette en épargne est “stable“, “dans l’épaisseur du trait“, selon Eric Lombard mais les encours ont augmenté, mais “sans apport de cash” uniquement sur la performance des rendements (+4%) et des plus values. Le chiffre d’affaires épargne baisse de 2% à 9,4Mds d’euros, avec une répartition de 6,5Mds dans les réseaux banque de détail et banque privée de BNP Paribas et 1,3Md dans le réseau CGPI.

Surtout, BNP Paribas Cardif est parvenu à porter la part d’UC à 22% contre 20% de sa production en 2011. La sortie de produits en euros diversifiés lancés en avril 2012 ont récolté 130M d’euros sur huit mois.

Enfin, dans une activité de protection qui regroupe les dommages, la santé et la prévoyance, BNP Paribas Cardif a réalisé une hausse de chiffre d’affaires de 3% à 1,4Md d’euros. Les assurances de dommages ont bien performé via Natio Assurance, la joint venture avec Axa, avec un chiffre d’affaires de 151M d’euros. “Nous avons réalisé 40.000 affaires nouvelles en auto et 100.000 en MRH” confie le PDG. Le partenariat a “vocation à durer” ajoute Eric Lombard, pour qui la diversification en prévoyance notamment, est importante. Sur ce segment, Cardif réalise environ 1,3Md d’euros de chiffre d’affaires, dans lequel s’intègre de la santé individuelle (30M d’euros) une activité “à développer“.

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