Résultats 2016 : Bénéfice net en hausse pour le groupe Generali

Philippe Donnet, Generali
Philippe Donnet, directeur général de Generali.

L’assureur italien Generali a annoncé jeudi avoir vu son bénéfice net augmenter de 2,5% en 2016, à 2,1 milliards d’euros, un chiffre globalement en ligne avec les attentes.

Selon le consensus Factset Estimates, les analystes tablaient sur un bénéfice net de 2,091 milliards d’euros. Le taux de rentabilité des capitaux propres (ROE) annualisé a atteint 13,5%. Generali visait un ROE au-dessus de 13% pour 2016. Le ratio économique de solvabilité du troisième assureur européen s’élève à 194%, en recul par rapport à 2015 (202%), mais a été qualifié de “solide” par Generali.

Les assureurs européens font face à un contexte compliqué en raison notamment des faibles taux d’intérêt qui affectent la rentabilité de leurs placements financiers. “Nos excellents résultats de 2016 confirment que Generali est un leader du secteur en terme de profitabilité et de performance”, a affirmé le patron du groupe, le Français Philippe Donnet, cité dans le communiqué. “Notre résultat opérationnel et la génération de cash sont à des niveaux jamais atteints”, a-t-il ajouté.

Le bénéfice opérationnel s’élève à 4,8 milliards, en hausse de 0,9%. Fort de ces résultats et de sa “solide position en capital”, Generali entend distribuer un dividende de 80 centimes par action, un chiffre en hausse de 11,1% sur un an. Generali prévoit une nouvelle hausse de ce dividende en 2017, et ce “malgré l’environnement macro-économique difficile et la volatilité des marchés financiers”.

Generali a concentré l’attention en début d’année après que la banque Intesa Sanpaolo a indiqué étudier de “possibles combinaisons industrielles” avec l’assureur. Mais Intesa a finalement renoncé fin février à cet éventuel rapprochement, faute de “création de valeurs” pour ses actionnaires. Generali avait pris un mesure défensive, en acquérant un peu plus de 3% d’Intesa, ce qui obligeait la banque à lancer une offre publique d’achat (OPA) ou d’échange (OPE) sur au moins 60% de son capital.

Generali est apparu comme une cible possible avec ces spéculations. L’assureur français Axa a néanmoins réaffirmé qu’une fusion avait Generali n’était “pas à l’ordre du jour”, car elle “n’apporterait rien au groupe”. Même discours du côté d’Allianz. A la faveur des résultats 2016, M. Donnet a souligné que le groupe “regardait le futur avec confiance, comme un groupe indépendant italien, à vocation internationale”.

Que pensez-vous du sujet ?