Résultats 2016 : Une année « très satisfaisante » pour Allianz France

Quelques semaines après les résultats du groupe, Allianz France dévoilait des indicateurs sur son activité pour 2016. Une année notamment marquée par les catastrophes naturelles et la hausse de la sinistralité auto en dommages.

En 2016, Allianz France a dégagé un chiffre d’affaire stable à 12,31Mds d’euros. « En dommages nous affichons une croissance supérieure à celle du marché à 2,1% », se félicite Peter Etzenbach, membre du comité d’Allianz France, en charge de la finance. L’assureur affiche ainsi un solde positif de 100.000 contrats en auto, 27.000 en MRH et 5.000 en entreprise pour un gain de 30.000 clients sur l’année.

Pour autant, le résultat opérationnel ressort à 424M d’euros, en forte baisse par rapport aux 465M d’euros de 2015 (-8,8%). « Cela s’explique par la hausse de la sinistralité en automobile et le coût des catastrophes naturelles », poursuit M. Etzenbach. Logiquement, le ratio combiné se dégrade légèrement à 96,3% (+0,4 point par rapport à 2015).

En vie/santé, la tendance est inverse. Le chiffre d’affaires est en baisse, « marqué par un contexte de taux compliqué », selon Jacques Richier PDG d’Allianz France. Les flux nets se contractent d’un million d’euros sous l’effet conjugué d’une contraction d’1,1 milliard d’euros sur les supports en euros et d’une hausse des flux nets de 1Md d’euros sur les unités de compte, avec un taux d’UC de 47% sur la collecte brute. Du côté de la santé et de la prévoyance collective, Allianz France annonce une croissance de 10,8%.
En revanche, le résultat opérationnel bondit de 550M à 656M d’euros (+19,3%).

Au global, le résultat opérationnel total s’établit à 1,08Md d’euros en 2016 (+6,4%). Le résultat net grimpe quant à lui de 7,7% à 786M d’euros.

L’année 2016 aura été par ailleurs été marquée par la poursuite du plan de transformation. « Cela ne concerne pas seulement la digitalisation de la distribution. La transformation touche l’entreprise en profondeur », souligne Jacques Richier. Sans pouvoir quantifier le nombre de salariés touché par la révolution digitale et l’automatisation croissante de certaines tâches, le PDG d’Allianz France a toutefois concédé que certains métiers son voués à disparaître, insistant sur l’accompagnement des collaborateurs Allianz France dans la transformation de leur poste. « Nous consacrons 4% de la masse salariale chaque année à la formation. C’est bien au-dessus de la moyenne du secteur », lance-t-il. Reste que la politique de remplacement d’un départ sur deux devrait se maintenir. « Cela fait 5 ans que nous avons moins de collaborateurs et cela devrait continuer dans les cinq à venir », le PDG d’Allianz France.

La relation client est désormais devenue le sujet central avec notamment la création, en 2016, d’une nouvelle unité service client et la poursuite de réflexions sur la distribution multicanale.

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