Observatoire : Les courtiers sont en majorité confiants dans leur profession et en l’avenir

Pour la 1ère édition de l’Observatoire sur le moral des courtiers de proximité APRIL-IFOP, APRIL Courtage a souhaité donner la parole aux courtiers pour mieux comprendre quel regard ils portent sur l’exercice de leur profession.

Les courtiers français sont optimistes…

– Un chiffre d’affaires en hausse ces trois dernières années et des perspectives encourageantes pour deux tiers d’entre eux
Les courtiers interrogés sont plutôt optimistes sur leur activité. En effet, deux tiers d’entre eux (62 %) déclarent un chiffre d’affaires en hausse sur les 3 dernières années. Par ailleurs, l’évolution pour l’année à venir semble tout aussi positive puisque 66 % des courtiers pensent qu’il sera à la hausse. Cet optimisme est partagé quelque soit la taille du cabinet, notamment par les cabinets de moins de 3 ans (85 %). Il en est de même pour les courtiers qui travaillent le marché du professionnel et ceux de l’entreprise. Ils sont encore plus optimistes sur l’évolution de leur chiffre d’affaires à venir (78 %). D’ailleurs, pour 68 % d’entre eux, les opportunités de développement se feront, sans aucun doute, sur ce dernier marché.

– Une profession dynamique prête à recruter
Plus d’un tiers des courtiers envisage de recruter de nouveaux collaborateurs, notamment les structures moyennes de 2 à 4 personnes (48 % vs 35 % au global). En cohérence avec l’évolution estimée du chiffre d’affaires pour l’année à venir, les recruteurs se tourneraient essentiellement vers des fonctions commerciales (79 %) plutôt qu’administratives (38 %).

…et ont conscience des évolutions de leur environnement

– De multiples facteurs environnementaux pèsent sur la profession mais les courtiers sont prêts à s’adapter et à travailler autrement (63 %)
La réglementation européenne sur l’intermédiation et l’obligation de conseil renforcée inquiètent les courtiers (57 %) et plus particulièrement ceux qui travaillent en assurance de personnes. La bancassurance (49 %) et la montée en puissance d’Internet (48 %) sont également perçues comme des menaces pour la profession, notamment sur le marché du dommage. Enfin, le comportement des consommateurs influence l’activité du courtage : ils négocient davantage, demandent plus de conseils et sont moins fidèles qu’avant. C’est pourquoi, 63 % d’entre eux envisagent de travailler autrement.

– Une profession soucieuse de la qualité de service et de ses clients
Conscients de l’évolution des modes de vie et des nouvelles exigences des consommateurs, les courtiers considèrent que proposer des offres suffisamment souples et innovantes, pour répondre aux besoins spécifiques de leurs clients, est un enjeu de taille (note moyenne d’importance 7.8/10). Les principaux critères de choix des fournisseurs sont : la qualité de gestion, la rigueur des interlocuteurs et le rapport qualité/prix.

– Les courtiers estiment également que leur métier gagne à être connu…
Pour 67 % d’entre eux, les Français auraient plutôt confiance en cette profession. …même s’ils ont conscience que, pour l’instant, c’est une profession encore méconnue du grand public (72 %). Les courtiers restent confiants en l’avenir de leur profession puisque 8 sur 10 sont prêts à recommander ce métier à leurs enfants.

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