Les obligations indexées sur l’inflation promises à un bel avenir ?

A son pic en juillet 2008, l’inflation mondiale culminait à 6%. Plus d’un an plus tard, elle est nulle, voire même en territoire négatif sur les principales économies (Etats-Unis, Europe, Japon, Chine). Ce repli inhabituel s’explique, avant tout, par le recul del’activité industrielle et plus précisément par la chute du prix des matières premières – et principalement du pétrole. Pour autant, les stratégistes d’AXA IM estiment que les tensions inflationnistes sous-jacentes a très long terme sont déjà là.

« Malgré le rebond économique, nous sommes actuellement dans un environnement désinflationniste, voire déflationniste. Cependant, les effets de base liés au prix du pétrole vont s’estomper et l’inflation devrait revenir en territoire positif en fin d’année. Elle devrait gagner 900 bps l’an prochain dans la zone euro. A moyen terme, les dynamiques des prix deviennent plus incertaines, ce qui ne semble pas être vraiment reflété dans les anticipations d’inflation qui restent relativement modérées. En effet, l’abondance actuelle de liquidités, le gonflement de l’endettement public, la possible hausse du prix des matières premières sontautant de sujets susceptibles de nous inquiéter sur la trajectoire future de l’inflation » explique Sebastian Paris-Horvitz, directeur de la stratégie d’investissement pour AXA IM.

« Face à cette conjoncture, les obligations indexées sur l’inflation offrent une réelle opportunité d’investissement. En plus des effets de base favorables liés à la hausse du prix du pétrole, elles bénéficient d’une demande croissante de la part des investisseurs dans un contexte d’émissions relativement faible, ce qui est très positif pour la classe d’actifs » poursuit Marion Le Morhedec, responsable de la gestion des fonds AXA WF Global Inflation Bonds et AXA WF Euro Inflation Bonds pour AXA IM.

Pour protéger leurs placements contre une possible résurgence de tensions inflationnistes post-crise, les investisseurs cherchent des solutions et les obligations indexées sur l’inflation répondent précisément à leurs problématiques. « Elles peuvent être utilisées pour adosser le passif, mais également pour fournir une couverture particulièrement adaptée contre l’inflation et la hausse des taux d’intérêt. Très peu corrélées aux autres classes d’actifs, elles sont un instrument précieux de diversification et améliorent considérablement le profil rendement / risque des investisseurs à long terme » déclare Marion Le Morhedec.

Selon communiqué de presse

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