Les Complémentaires santés étudiantes

    Si l’inscription à une sécurité sociale étudiante est obligatoire (lire notre article sur la sécurité sociale et les étudiants), l’adhésion à une complémentaire ne l’est pas.

    Pourtant, la politique actuelle de déremboursement et les franchises médicales ne permettent plus aux étudiants d’être soignés gratuitement.
    En 2007, ils étaient d’ailleurs 18% à reconnaître se priver de certains soins faute d’argent*…

    La complémentaire santé offre la possibilité de se faire rembourser la part manquante de la sécurité sociale. Beaucoup d’organismes proposent des complémentaires « adaptées » aux étudiants, c’est-à-dire à moindre coût. Jeune, dynamique et sportif, l’étudiant n’est pas une population à risque. Il ne prend pas forcément le temps d’aller régulièrement chez son dentiste ou sont ophtalmo ce qui allège considérablement les coûts des mutuelles.

    En effet, le principe d’une complémentaire santé est d’offrir des remboursements plus ou moins conséquents dans des secteurs mal remboursés. Certaines proposent même des actions de prévention en participant à un sevrage tabagique, par exemple.

    Si la règle jusqu’à présent était de rembourser suivant l’option choisit sur un barème établi (par exemple frais réels, 100% tarif conventionné…), la Smerep, branche francilienne de l’USEM propose depuis cette rentrée une mutuelle à la carte. L’étudiant choisit les postes les plus importants pour lui et ne cotisent que pour eux.

    Cette nouvelle donne doit inciter les étudiants à bien se renseigner sur les différents offres, à décrypter les contrats, notamment dans les compléments de remboursement, pour ne pas souscrire à une complémentaire coûteuse et peu performante.

    Benoit MARTIN

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