Grèce : Le coût de la dette s’élève à 850 millions d’euros pour le Crédit Agricole

François Baroin, le ministre de l’Economie a reçu jeudi les dirigeants des grandes banques françaises, des compagnies d’assurances, des associations professionnelles et les présidents des trois grands régulateurs (ACP, AMF et Banque de France) afin de faire un point sur le plan européen de soutien de la Grèce signé le 21 juillet.

Alors que Bercy annonçait jeudi une participation du secteur financier privé français sur 15 Mds d’euros, soit la valeur totale des obligations grecques détenues jusqu’à 2020, François Pérol a évoqué vendredi sur France Inter des pertes de 3 Mds pour le secteur, après décote des titres.

Le Crédit Agricole et le CIC -les banques françaises les moins exposées- ont dévoilé leurs chiffres. Pour le CIC, l’impact se limite à 70 millions d’euros sur son portefeuille de titres. L’exposition nette de la banque après dépréciation s’établit à 448 millions d’euros.

Pour le Crédit Agricole, la détention de la banque Emporiki en Grèce alourdit la facture. Pris isolément, le plan de sauvetage aura un impact « de l’ordre de 150 millions d’euros ». Un chiffre qui inclut 71 millions d’euros au titre de la participation d’Emporiki, qui détenait aussi des titres souverains. En incluant la perte de Emporiki de 451 millions d’euros au deuxième trimestre, la dépréciation de 359 millions d’euros, l’impact global de la Grèce s’éleve à 850 millions d’euros.

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