Generali : Vincent Bolloré souhaite qu’Antoine Bernheim reste président

L’homme d’affaires français Vincent Bolloré a indiqué vendredi qu’il était trop « difficile » pour lui de penser à quelqu’un d’autre qu’Antoine Bernheim, dont il est très proche, pour la présidence de l’assureur italien Generali.

« C’est un effort psychologique trop dur pour moi de penser à quelqu’un d’autre que Bernheim à la tête de Generali. C’est trop difficile pour moi », a déclaré M. Bolloré à Milan, cité par les agences italiennes. Ces propos ont été confirmés à l’AFP par un porte-parole de l’homme d’affaires français.

M. Bernheim, âgé de 85 ans, est président de Generali depuis 2002 et l’avait déjà été de 1995 à 1999. Son mandat arrive à échéance lors de l’assemblée générale du 24 avril et les grandes manœuvres ont démarré pour lui trouver un successeur. M. Bolloré, qui est très proche de M. Bernheim, s’est dit cependant confiant dans le fait que les actionnaires parviendraient à trouver la « meilleure solution » pour Generali. L’homme d’affaires français était à Milan pour une réunion du comité exécutif de la banque d’affaires Mediobanca, dont il est un actionnaire important.

Mediobanca est le premier actionnaire de Generali avec une part de 14,7% et son rôle sera essentiel dans le choix d’un nouveau président. La banque va présenter très prochainement sa liste pour le nouveau conseil d’administration de Generali qui sera nommé lors de l’assemblée générale. Le poste de président de Generali est stratégique dans la Péninsule, étant donné le poids de l’assureur dans la finance italienne.

Selon la presse, Cesare Geronzi, le président de Mediobanca, est le seul sur les rangs pour le moment, même si officiellement il a démenti être intéressé. Antoine Bernheim avait de son côté indiqué l’an dernier qu’il ne se représenterait pas mais qu’il serait prêt à effectuer un nouveau mandat si les actionnaires du groupe le souhaitaient.

Milan (Italie), 19 mars 2010 (AFP)

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