La réassurance s’adapte et accompagne ses clients dans la recherche de nouvelles capacités ou de solutions de marché

    Les enjeux de la réassurance ne se limitent pas à un budget pour les assureurs et un placement des capacités au meilleur prix. Cette vision réductrice de la réassurance, poste de dépense qui doit être limité dans le bilan annuel de la cédante, risquerait en outre d’être accentuée par le caractère court-terme des normes IFRS. Dans le même temps, le réassureur est de plus en plus amené à coopérer étroitement avec les assureurs pour réfléchir à la meilleure manière de protéger efficacement leur capital dans le cadre des nouvelles règles de solvabilité.

    La préoccupation majeure d’un certain nombre d’assureurs aujourd’hui est l’optimisation du capital par une stratégie où ils jouent avant tout leur rôle dans la distribution, la gestion et l’intermédiation de risques, en les mutualisant puis en les transférant sur les marchés de la réassurance et/ou les marchés financiers.

    L’aversion au risque de la part des assureurs est plus importante et le réassureur ou les marchés financiers deviennent, de facto, les principaux porteurs de risques, en particulier pour les queues de distribution de la sinistralité potentielle.

    L’enjeu économique que représente un marché de la réassurance fort et innovant dans des domaines variés et spécialisés est donc particulièrement important. Le rôle principal des acteurs de la réassurance est de contribuer de manière dynamique et professionnelle à la recherche d’une solution adaptée. La réassurance, dans les pays développés où l’aversion au risque croît avec la maturité des marchés, est un secteur pivot pour la protection des risques de tous types dans le monde.