Madagascar est appelée la « Grande île », elle est aussi grande que la France et le Benelux réunis et comprend 18 millions d’habitants. Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde. On y parle le français et le malgache.
Une initiative partie d’une région
En 1995, sensibilisés à la situation des agriculteurs de l’île et de leur famille, et fidèles aux valeurs mutualistes notamment de solidarité et de proximité, des élus de Groupama Centre Manche et des représentants des Aînés Ruraux des départements de l’Orne, de la Sarthe et de la Mayenne décident de faire quelque chose pour aider ce pays.
Les principes de la mise en place d’actions est simple : soutenir l’éducation. Les enfants malgaches ne sont pas tous scolarisés. Les parents, eux-mêmes, ne sont pas allés à l’école. L’école coûte cher, relativement aux moyens dont disposent les familles.
Le moyen de financer les projets est fourni par un président de Club d’Aînés Ruraux du département de l’Orne qui dirige une biscuiterie. Il fournit des biscuits de qualité au prix coûtant, les emballe dans une boîte métallique illustrée par une photo de Madagascar. Le résultat de la vente – près de 2 euros – a permis le financement de l’envoi de 1 à 2 containers par an dans lesquels des volontaires – Aînés Ruraux et Groupama – envoient des vélos remis en état, des outils, des livres scolaires, du matériel médical, toutes choses dont les Malgaches ont besoin.
Un mouvement national
En 2004, une association nationale « Solidarité Madagascar » est constituée. Elle facilite la mise en œuvre de nouveaux partenariats sur place à Madagascar entre les associations constituées par les Aînés Ruraux et les caisses régionales Groupama. Actuellement, 10 caisses régionales, comprenant la MISSO (assureur des forêts), sont présentes à Madagascar. Elles développent 21 projets dans le domaine de l’éducation – scolarisation, formation agricole, etc. – et de la santé.
