Communication : Axa travaille son « personnal branding » auprès des journalistes

En proposant un atelier sur le thème du «  personnal branding » des journalistes, Axa a démontré en miroir comment travailler sa propre image de marque.

De même que le « personnal branding » se définit comme l’alliance de l’identité et de la réputation, une bonne communication repose sur deux jambes : la notoriété et l’image.

En effet, les opérations marketing et autres communications dont le retour sur investissement peut être évalué quantitativement, sont les plus utilisées par les entreprises. Allocation de budget oblige. Il est cependant d’autres méthodes marketing, de celles qui consistent à travailler qualitativement son image et ne peuvent le plus souvent être mises en place que par les marques qui en détiennent les moyens. 

C’est ce qu’est parvenu à réaliser jeudi soir Axa, en proposant un atelier sur le thème du « personnal branding » des journalistes, animé par Olivier Zara, expert en médias sociaux et réputation numérique. Comment gérer votre réputation sur le web et optimiser les outils à disposition sur la toile étaient au menu de cette soirée. Exposé enrichissant par celui qu’on pourrait aussi appeler le monsieur bon sens numérique d’Axa, ayant participé au guide édité sur le sujet par l’assureur.

Quelle légitimité ?

Peu de journalistes avaient cependant répondu présents. En cause, les journées de l’AMRAE à Deauville couplées aux journées de l’assurance à Lille. Peut-être aussi parce que la légitimité d’une société d’assurance à proposer cette réflexion à des journalistes qui accessoirement écrivent sur elle, demeurait en point d’interrogation. De profession supposée indépendante – s’il en est – sinon de son média, du moins de toute connivence avec un quelconque intérêt commercial, les journalistes se sont interrogés sur le message qu’aurait pu vouloir (leur) faire passer Axa.

Musclant sa deuxième jambe, Axa a néanmoins proposé une rencontre dans laquelle l’assureur n’était présent qu’en tant que médiateur, un hébergeur en langage 2.0. Il a donc fait du « quali », en termes de communication, ne travaillant que sur son image et non sur une quelconque retombée à court-terme, offrant une belle leçon de communication.

Chaque innovation technologique ne remplace pas la précédente mais s’y ajoute. Et l’assureur, qui gère d’une main de fer sa réputation sur le Web, n’en oublie donc pas moins les adages les plus anciens d’une communication réussie.


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