Brexit : Un déménagement, une nouvelle approche et un accompagnement

Trois jours après le vote du Britannique pour le Leave, les assureurs continuent d’évaluer les conséquences. Hiscox évoque un déménagement. QBE envisage une nouvelle approche par rapport un changement de règles. Enfin l’Amrae se tient prête à répondre aux risk managers.

Après une première salve de réactions de la part du secteur de l’assurance livrées le 24 juin. Après les propos rassurant du gouverneur de la Banque de France sur la solidité du secteur de l’assurance en France. De nouvelles réactions sur les conséquences d’un Brexit ont été dévoilées par certaines entreprises.

Hiscox envisage ainsi la possibilité de «  de déplacer [son] siège européen dans un autre pays d’Europe. Mais quoiqu’il en soit, [ses] objectifs business et [son] engagement restent inchangés. » L’assureur domiciliés aux Bermudes évoque des « répercussions néfastes que pourrait avoir cette décisions sur [son] activité », sans donner plus de précision.

QBE estime que « le résultat du référendum peut exiger une nouvelle approche par rapport aux 500 millions de livres Sterling de primes d’assurance et de réassurance qui émanent de la Grande-Bretagne vers les autres pays de l’Union européenne. […] Si les règles de passeport de l’UE ne sont pas conservées, QBE devra repenser son activité à l’aune des nouvelles licences qui verront le jour. »

Au-delà de l’activité pure d’assurance, le métier de risk manager chargé de définir les risques dans les entreprises et de trouver les couvertures adéquates pourrait aussi être impacté par ce Brexit. L’Amrae se dit prête à accompagner les « Risk Managers dans leur compréhension et le management des risques inhérents au Brexit. Le Risk Manager, dans de tels contextes économiques et politiques, est plus que jamais appelé à pleinement jouer son rôle de conseil en matière de décisions stratégiques et opérationnelles ».

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