Axa : Les dettes publiques de l’Italie et de l’Espagne n’inquiètent pas de Castries (Vidéo)

Axa n’envisage pas de réduire ses expositions en Italie et Espagne. Henri de Castries, PDG du groupe, revient au micro de News Assurances Pro sur le cas du plan pour la Grèce.

En marge de la présentation des résultats semestriels du groupe Axa, Henri de Castries est revenu sur la situation des dettes souveraines de l’Italie et de l’Espagne, sous pression de la part des marchés financiers.

« Nous n’avons pas d’inquiétude sur l’Italie et sur l’Espagne » a ainsi commenté le PDG d’Axa « et nous n’avons pas de raison de réduire nos expositions ». L’argument premier de M. de Castries a été de mettre en avant le bilan financier de l’Italie « en surplus primaire et l’Espagne a pris des ajustements assez sévères dont nous pensons qu’ils vont produire leurs effets ».

Les expositions brutes à ces pays pour le groupe se chiffrent à 17,1Mds d’euros pour l’Italie et 10,2Mds d’euros pour l’Espagne. L’exposition nette, une fois les impôts et la participation des assurés intégrés, se limiterait à 300M d’euros.

C’est ce mécanisme qu’Axa a utilisé pour le cas de la Grèce :

En tout et pour tout, l’exposition brute à la Grèce d’Axa reste de 1,5Mds d’euros, partagée entre 960M d’euros à échéance post-2020 et 560M d’euros avant 2020. Cette partie a été provisionnée, calculée en net, et impacte à la baisse de l’ordre de 92M d’euros le résultat du groupe.

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