Aviva France dans les starting block pour le « saut quantique »

Aviva France se met en ordre de marche pour apporter sa pierre au plan stratégique 2008-2012 pour l’ensemble du groupe « One Aviva, twice the value ». En ligne de mire : le doublement du bénéfice par action (norme IFRS) à horizon 2012.

Pour y parvenir, le groupe mise sur des synergies plus marquées entre les différentes filiales européennes, notamment au niveau informatique et des échanges de bonnes pratiques. De quoi pousser plus loin l’efficience industrielle et gagner des points en productivité. A cet égard, le groupe a annoncé en octobre dernier la mise en place d’une holding européenne unique, située à Dublin, et la création d’une distribution paneuropéenne.

La France, la première filiale d’Aviva Europe avec 42 % de ses résultats en vie et 27 % en dommages, entend contribuer pleinement à ce plan de transformation et d’intégration européenne appelé « saut quantique ». Et sur le marché hexagonal, où il occupe la 12ème place, Aviva France mise sur le renforcement de son modèle de multi-distribution (agents généraux, courtiers, guichets du Crédit du nord, salariés avec le réseau AE&F, UFF), tout en cherchant en renforcer ses partenariats.

« Nous sommes de loin en Europe le modèle le plus diversifié », indique Jean-Pierre Menanteau, président-directeur général d’Aviva France. En vie, le partenariat avec Afer représente près de la moitié de la collecte de l’assureur, et Antarius, joint-venture avec le Crédit du Nord, près du quart. En dommages, ce sont les agents généraux qui génèrent l’essentiel des primes, aux côtés d’Eurofil et de partenariats marque blanche avec des constructeurs automobile (Mercedes, Ford, Mazda, Volvo) ainsi qu’avec l’Union des autoentrepreneurs.

Autres axes de développement : les TNS et les PME, ainsi que la santé,  sur lesquels la filiale du britannique entend se renforcer. La nouvelle gouvernance mise en place en juin dernier, avec la création d’une direction marketing transversale confiée à Laurent Thérezien, devrait favoriser la réalisation des objectifs en matière de fidélisation clients. Alors que le taux actuel de multi détention est de 2 produits par client, l’objectif est de vendre un produit de plus à horizon de trois ans.

Que pensez-vous du sujet ?