L’Amrae, incontournable pour la profession, indispensable pour l’association

    Les Rencontres de l’AMRAE, ouvertes mercredi, s’achèvent ce vendredi 5 février. Ce grand raout, organisé à Lille cette année, constituent pour les risk managers le grand rendez-vous annuel à ne pas manquer.

    « Les Rencontres sont volontairement organisées après les renouvellements, afin que tous puissent se rencontrer et travailler dans une atmosphère apaisée et même festive », rappelle Bénédicte Huot de Luze, déléguée générale de l’association.

    Depuis plusieurs années, la fréquentation de ce rendez-vous s’est établi au-delà du cap des 2.000 inscrits. Cette année, ils étaient plus proches de 2.500. Environ le quart sont des risk managers, les autres sont avocats, éditeurs de logiciels, mais aussi, en masse, assureurs et courtiers. Si l’association est stricte sur le profil de ses adhérents, chacun peut en revanche participer au Congrès, pourvu qu’il s’acquitte des frais d’inscription.

    Et parmi les entreprises qu’ils représentent, une petite soixantaine a choisi en 2016 de payer davantage pour accéder à la place de partenaire et avoir son propre stand. Pour que les congressistes puissent tirer pleinement parti de la réunion de tous ces spécialistes du risk management et de l’assurance en un même lieu et pendant plusieurs jours, l’AMRAE a progressivement institué cette politique de vente d’espaces. « Les Rencontres, c’est beaucoup de scientifique, pas mal de business et du festif en soirée », explique Bénédicte Huot de Luze. « Les partenariats ont été mis en place pour financer le village, qui procure des espaces de travail et d’échanges », ajoute la déléguée générale.

    Pour les séances plénières auxquelles participent des intervenants prestigieux, pas question toutefois de se livrer à de dispendieuses dépenses. « En règle générale, les interventions ne sont pas rémunérées. Seuls quelques participants en plénières le sont. Les montants demandés par leur organisation ou fondation varient entre 1000 et 5 000 €HT, très exceptionnellement plus. Si nous nous fixons des plafonds, en bon Risk Manager, quel que soit l’intervenant, nous analysons le coût opportunité au regard de l’intérêt scientifique et médiatique », explique Bénédicte Huot de Luze.

    Car les Rencontres, c’est la société qui, avec un chiffre d’affaires de plus de 1,7 million en 2014, généré aux deux-tiers par les frais d’inscription, le solde venant des partenariats, permet aussi au groupe qu’est l’AMRAE d’équilibrer globalement ses comptes.

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