La transparence appliquée à la vente en ligne d’assurances

    Les courtiers en ligne et les sites de vente sur Internet sont des professionnels du secteur comme les autres. Par conséquent, ils devront aussi se plier au devoir de transparence imposée par la directive d’intermédiation… S’ils existent encore d’ici à la date de transposition de la loi ; puisque les changements ne devraient pas intervenir tout de suite et la sphère Internet est en constant renouvellement.

    Personne ne saurait dire si lorsque la nouvelle règlementation voulue par DIA II imposera d’informer la clientèle sur leur rémunération, les sites de vente en ligne et courtiers comparateurs auront encore pignon sur Web.

    En effet, l’obligation de transparence sera aussi valable en ce qui les concerne : « Sur Internet, ceux qui commercialisent des produits d’assurance, sont considérés comme des intermédiaires à part entière, et donc soumis aux mêmes dispositions, » commente Isabelle Monin Lafin, avocate au cabinet Astrée, spécialiste du dossier.

    Aujourd’hui, sur Internet, en matière d’assurance, on trouve une mention des frais de distribution, ou de rémunération, ainsi qu’une ligne sur les taxes. Selon la juriste, une nouvelle ligne « conseil » devrait donc apparaître : « L’ensemble des autres secteurs de vente en ligne montrent que les consommateurs, sur Internet, sont friands de conseils. Ils considèrent parfois que ce conseil est meilleur en ligne. »

    Revers de la médaille, de la vente d’assurance low cost, sans conseil et donc sans rémunération, pourrait aussi apparaître sur le marché, comme cela est déjà le cas en Angleterre, le courtier se déchargeant de toute responsabilité si le produit ou la prestation ne sont pas conformes aux attentes de l’acheteur.

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