En IARD, miser sur les services pour renforcer la proximité avec les clients

    Les garanties des assureurs étant assez semblables, la différenciation s’opère principalement par les services. Les assureurs ont déjà particulièrement investi ce créneau, est-il possible aujourd’hui d’aller encore plus loin ?

    Pour se différencier sur le marché de l’IARD, les assureurs misent essentiellement sur les services.
    Ils ont ainsi développé des services associés aux contrats d’assurance dommages tels que les rendez-vous personnalisés suite à un sinistre. Les prestations « hors sinistre » sont également plébiscitées visant à renforcer la proximité avec les assurés. Par exemple, Groupama, Macif, ont mis en place des services d’aide à l’achat du véhicule. Les avantages « sociétaires » donnant accès à des réductions chez des partenaires (réparation, location de voiture,…) se sont multipliés (Macif, GMF, Maaf,…).

    « Les assureurs proposent aujourd’hui beaucoup moins d’innovations et de services car ils sont déjà allés très loin. Le risque est maintenant de tomber dans la garantie gadget. Quant aux services, il n’est pas possible d’en rajouter à l’infini. En effet, ceux qui comportent une vraie valeur ajoutée majorent les tarifs, le risque est alors de perdre le client », détaille Cyrille Chartier-Kastler.

    Nouveau créneau, accompagner la mobilité

    Les solutions d’aide à la mobilité telles que la géolocalisation suite à un sinistre, deviennent incontournables en assurance auto.
    Différents projets liés à la mobilité sont à l’étude. Par exemple, la Maif coordonne le projet Audace en partenariat avec l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Le but est d’assurer la continuité de la mobilité des particuliers sur un parcours (véhicules en autopartage, transports en commun, taxis,…) et d’informer via smartphone des modes de transport à disposition dans un rayon de quelques kilomètres. La Maif sera l’assureur de cette offre qui accompagne la mobilité. Lancée au printemps 2014, cette offre sera alors expérimentée pendant 18 mois sur Bordeaux et Niort.

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