Dossier : En gestion de sinistres, les réseaux de soins sont devenus la solution incontournable

    Dentiste
    Un cabinet dentaire.

    Dans la gestion de sinistres santé les réseaux de soins tiennent une place majeure. Maîtrise des coûts, réduction du reste à charge et simplification des demandes de remboursements pour le client… Les acteurs s’organisent pour se mettre tous sur le créneau.

    Les réseaux de soins sont à la mode. Ils ont fait l’actualité en novembre 2012 grâce à une proposition de loi PS qui visait à modifier le code la Mutualité et à autoriser, de fait, les mutuelles à conventionner avec des professionnels de santé. S’ils sont tant chéris c’est parce qu’ils permettent aux assureurs de réduire le fameux “reste à charge”, expression aussi très à la mode dans une société en crise, ainsi que de facilité la gestion de sinistres.

    Prix maîtrisés, possibilité de tiers payant, devis gérés en ligne entre les réseaux et les organismes assureurs, rien de mieux donc pour réduire les coûts et faciliter les demandes de remboursements. Résultat, chacun veut appartenir à un réseau. D’ailleurs, ils sont nombreux sur le marché comme Kalivia (4.200 opticiens), Carte Blanches (plus de 10.000.opticiens) et Santéclair, réseau fermé (2.020 opticiens). Ceux qui n’ont pas encore adopté ce système mettent tout en œuvre pour se mettre à la page, comme Humanis, qui réfléchit pour 2013 à monter son propre réseau où à en intégrer un existant. Le projet est en cours de discussion même si le mot d’ordre est “motus et bouche cousue” au sein du groupe. Il ne faudrait pas que d’autres aient la même idée…

    Thélem Assurances, de son côté, réfléchit dans le contexte de son GIE Karéo Services à intégrer le réseau Carte Blanche Partenaires avec Aviva, Pacifica, Sogécap et Generali. L’assureur mutualiste a déjà mis en place un système de devis en ligne avec ses adhérents pour l’optique et le dentaire.

    La simplification pour le compte des clients et toujours la bienvenue. Parce qu’il y a une chose que les assureurs n’aiment pas c’est la surconsommation de garanties. Au jeu de la cigale et la fourmis, ils ont choisi d’être du côté de l’économe. Pas bête quant on doit assurer !

    Que pensez-vous du sujet ?