A l’origine, les trois entités composant désormais le groupe Humanis bénéficiaient chacune d’une application de gestion de contrats santé et prévoyance. Désormais unis au sein d’un groupe, leurs utilisateurs ont recours à un outil commun, en l’occurrence Pléiade.
Parmi les systèmes de gestion d’un groupe de protection sociale, l’application de production, communément appelée back-office, revêt une importance critique. Et pour cause, elle gère son cœur de métier : prestations, liquidation, données clients, etc.
Pour des raisons d’harmonisation et de rationalisation des coûts, les fusionner rapidement au terme d’un rapprochement apparaît généralement comme un critère de réussite d’un projet de regroupement. Rien d’étonnant si les institutions mutualistes et les groupes de protection sociale engagés dans des opérations de synergie y accordent une attention particulière.
Humanis n’échappe pas à cette règle qui, dès le rapprochement entre ses trois entités (Aprionis, Novalis Taitbout et Vauban Humanis), a très rapidement défini l’environnement cible de convergence des activités de santé prévoyance de ces trois structures sources. “L’analyse des différents existants a permis d’identifier les atouts de chacun des outils et de sélectionner une cible interne ou alors privilégier un progiciel du marché au cas où aucune des applications ne nous aurait donné satisfaction. Au final, notre choix s’est porté sur l’application Pléiade développé en spécifique par Aprionis. Elle est apte à accompagner notre développement dans les quinze années à venir”, indique Michel Baudy, directeur du système d’information.
Sur cette architecture applicative n-tiers ont migré progressivement l’ensemble des portefeuilles des deux autres entités, à commencer par celle de Novalis Taitbout, puis celle de Vauban Humanis, étalée entre 2012 et 2014. La fin de cette migration permet aux 3.500 gestionnaires et commerciaux de l’activité santé/prévoyance du groupe de travailler sur un outil identique fédérateur.
