Suite et fin dans notre dossier best of du premier semestre 2013. Cette semaine, nous vous faisons redécouvrir le dossier publié en mars dernier qui portait sur l’état du marché de la santé et de prévoyance. Focus, aujourd’hui, sur les grands chantiers du secteur pour cette année 2013 en prévoyance. (Relire l’article).
(Seconde partie)
La prévoyance sous l’impulsion de la réforme des retraites
Du côté de la prévoyance (obsèques, dépendance, Madelin, Garantie des accidents de la vie, CMU complémentaire), si le marché se fait moins houleux, il n’en a pas été pour autant d’un calme plat. Pour Dinis Pires, manager en protection sociale chez Optimind Winter, “il va falloir attendre ce qui va se passer au niveau de la retraite, le gouvernement parle d’une nouvelle réforme, il va falloir voir quel va en être l’impact et quel sera l’allongement qui va être donné au temps de travail. Si allongement il y a, les cotisations de l’invalidité et de l’incapacité risque d’être également allongées”.
Il faudra donc patienter encore quelques semaines pour y voir plus clair. L’évolution du marché de la prévoyance étant intimement lié à la réforme des retraites, on commencera début septembre (date à laquelle le gouvernement Ayrault mettra sa réforme sur la table) à entrevoir les éventuels changements sur ce secteur.
Une chose est sûre, pour Olivier Arroua, Associé du cabinet Selenis, l’avenir de la prévoyance réside dans l’épargne. “Le défi de l’assurance prévoyance est qu’il faudra mixer les produits d’épargne et de prévoyance. Cela permettra aux Français de récupérer une partie de leur prime en cas de non survenance du risque à un terme donné, comme sur la dépendance ou le décès. Les risques longs sont excédentaires donc il faudra trouver une solution pour partager les bénéfices techniques pour lever réticences habituelles des souscripteurs.“
