Dossier : Niveau lobbying les assureurs n’assurent pas

    Suite et fin dans notre dossier best of du premier semestre 2013. Cette semaine, nous vous faisons redécouvrir le dossier publié en mars dernier qui portait sur l’état du marché de la santé et de prévoyance. Aujourd’hui, nous nous intéressons au lobbying du secteur. (Relire l’article).

    L’art du lobbying n’est pas donner à tout le monde. C’est surtout un métier et dans ce domaine les assureurs et mutuelles ne performent pas toujours. Pour qu’une même famille puisse exercer un pouvoir de lobbying, il faut qu’elle soit unie. Si les assureurs et les Ip sont plutôt soudés, les mutuelles ne parlent pas de la même voix. Résultat, la mutualité a du mal à peser sur les grandes décisions parlementaires.

    La mutualité divisée

    Le lobbying est très mal organisé entre la Mutualité et les bancassureurs, par exemple. Chacun abat ses cartes dans son coin”, nous explique Marie-Laure Dreyfuss, directeur de Mission et responsable du Pôle Gouvernance et Contrôle Interne chez Actuaris. En effet si la FFSA ou encore l’Apac ont essayé de faire pression sur les parlementaires pour que la loi sur l’ANI soit amendée des désignations de branches, la FNMF est restée complètement muette. Il a même été surprenant de voir la Fnim, emmenée par Philippe Mixe, s’associer à des courtiers à travers l’Apac. Preuve en est que des alliances entre mutualistes sont difficiles à envisager.

    Pourtant, toutes les mutuelles ne sont pas des mauvaises élèves en termes de lobbying. Olivier Arroua, associé de Selenis, explique : “Il n’y a que les mutuelles étudiantes qui savent faire du lobbying. Elles ont un modèle déficitaire depuis des années et pourtant la machine tourne…”

    Que pensez-vous du sujet ?