Dossier : Les formations prisées par les recruteurs dans l’assurance

    Il y a des cursus et écoles qui font mouche sur un C.V. Ce phénomène est plus accentué dans le domaine de l’actuariat que dans le secteur commercial.

    Des actuaires diplômés au chômage, Thierry Mageux, business development director de Robert Half Financial Services n’en connaît pas. C’est dire si ces professionnels sont recherchés. Selon lui, les plus sollicités sont issus des filières actuariat de l’ENSAE et de l’ISFA. Les commerciaux, eux, ne jouent pas leur emploi en fonction du diplôme obtenu. “Leur embauche dépend surtout de leur expérience, de leur profil ainsi que leur carnet d’adresses”, explique Coralie Foucher, manager régional chez Hays banque et assurance.

    Sylvie Toudic, responsable communication employeur chez Groupama indique toutefois, qu’un jeune commercial muni d’un BTS aura plus de faciliter à trouver un emploi. Avec un BTS en alternance, il a encore plus de chance de décrocher le poste. Dans le domaine du conseil commercial, les recruteurs apprécient les candidats qui détiennent des BTS en assurance. “Ceux issus de l’ENASS et de l’ESA le sont particulièrement”, précise Coralie Foucher. Ils apprécient également les gestionnaires de sinistres possédant un diplôme juridique de niveau BAC+5 assorti d’une spécialité en assurance. En souscription, les recruteurs s’intéressent aux candidats formés à l’économie ou aux mathématiques.

    Ces cursus sont prisés des recruteurs mais aussi des candidats. Ainsi Roxane Greco, directrice générale adjointe IFPASS constate que les BTS en assurance sont les formations diplômantes les plus demandées. Les licences chargé de clientèle ne sont pas en reste.

    Quant au diplôme universitaire de sciences actuarielles qui forme des chargés d’études actuarielles et non des actuaires, il suscite beaucoup d’intérêt depuis sa création récente. Cet intérêt pour les formations en assurance n’est pas un hasard. Il est corrélé à la demande. “Le secteur de l’assurance réalise plus de 12.000 embauches par an. Ce sont les embauches qui motivent l’intérêt pour ces filières”, indique Roxane Greco. “On rentre souvent par hasard dans l’assurance mais on y reste car il est possible de faire carrière et d’exercer toutes sortes de métiers propres ou non à l’assurance”. Aussi, est-il important, selon elle, de continuer à faire la promotion du secteur.

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