Les femmes sont largement représentées dans la branche assurance et elles le sont de plus en plus sur des postes à responsabilité.
L’assurance est un secteur très féminisé avec 59,1% de femmes dans les effectifs. “Depuis trois ans nous sommes dans une stabilisation du taux de femmes par rapport à la population totale, explique Norbert Girard, secrétaire de l’Observatoire des évolutions des métiers de l’assurance. Il y a, cependant, une accélération de la croissance de la population féminine parmi les cadres. Depuis 5 – 6 ans, on sent vraiment que les assureurs ont mis en place des politiques volontaristes pour favoriser l’insertion des femmes sur des postes à responsabilité, notamment, sur les postes de cadres. Pour autant, aujourd’hui nous ne sommes pas complément arrivés à parité“.
Cette progression de femmes parmi les cadres n’est pas un effet mécanique de substitution d’un partant homme remplacé par une femme, mais bien le fruit d’une politique volontariste de la part des entreprises du secteur. Il y a dix ans, il n’y avait que 5 % de femmes cadres de direction, aujourd’hui, il y en a 25,7%. La parité n’y est pas encore mais il semblerait que la branche assurance travaille son “plafond de verre”.
Salaires égaux entre homme et femme
En ce qui concerne la répartition métier, les femmes sont extrêmement représentées dans les métiers du secrétariat et de l’assistanat puisqu’elles sont 97,2% des effectifs, tout comme en comptabilité où elles sont 67,1%, en communication 71,8%, en gestion de contrats 73,3% ou encore en ressources humaines 74,1%.
Niveau salaire, même s’il subsiste encore des différences parfois notoires, à postes égales et à compétences égales, sur la fiche de paie, les entreprises essaient de compenser ce trou financier. “Les différences de salaires sont plutôt dans les populations à forte ancienneté, plus de 20 ans d’expérience, où là, on constate un phénomène historique. C’est à dire qu’on ne peut pas nier qu’il y a une vingtaine d’année, il y avait une discrimination à l’encontre des femmes y compris au niveau salarial. Aujourd’hui, dans une approche globalisée et à fortiori si on zoome sur les derniers recrutements, on voit qu’il y a une vraie égalité de traitement entre homme et femme. De plus, il y a une majorité d’entreprises qui ont mis en place en interne, des mesures de rattrapage lorsque ponctuellement une femme touche un salaire qui est, effectivement, anormalement inférieur à ses homologues masculins“.
