Difficile d’avancer dans le digital sans mettre à niveau les compétences des équipes traditionnelles ? Cette étape d’adaptation est nécessaire.
Généralement abordé sous un angle technologique (tablette, site Web, Big data, objets connectés, etc.), le chantier de la transformation digitale doit pourtant embarquer les équipes métiers desquelles peut d’ailleurs provenir les initiatives de modernisation. Les porteurs de risques l’ont compris, qui désormais prévoient des volets d’accompagnement au changement pour leurs équipes collaborateurs.
Si la direction informatique maîtrise le volet technique du digital, est-elle au fait de ses exigences métiers ? Elle doit donc être associée à ce changement critique. Cela est d’autant plus important qu’elle n’a plus le monopole de l’initiative de la transformation, depuis que le cloud computing et le modèle SaaS (Software as a Service) confère aux directions métiers la possibilité de manager leurs applications sans passer, théoriquement, par le directeur informatique. Pourtant ce dernier ne saurait être mis à l’écart, ne serait-ce que pour des raisons de gestion globale de la donnée et de la sécurité.
Doivent également être embarquées dans cette évolution les équipes fonctionnelles. La direction de la distribution, celle du marketing voire celle liée au commercial ont intérêt à comprendre les exigences du digital et se reconfigurer en fonction de ses exigences.
Cette transformation du facteur humain est conduite par une nouvelle fonction : la direction du digital. Elle existe chez Swiss Life comme dans d’autres sociétés d’assurance. Transversale, elle œuvre avec toutes les entités. Pour promouvoir une culture digitale.
M. E.
