Alexis de Schonen, à la poursuite de l’Excellence

    Alexis de Schonen, jeune directeur de la stratégie digitale chez Axa Assistance, est un garçon bien sous tous rapports. Un peu trop ? 

    Brun, des yeux bleus et des petites lunettes rondes perchées sur son nez, Alexis de Schonen, 31 ans, est directeur de la stratégie et de la transformation digitales du groupe Axa Assistance. Il nous reçoit au milieu de ses collaborateurs, dans l’open-space où il travaille. Plutôt à l’aise, souriant, il joue le jeu et se raconte en restant malgré tout sur sa réserve et en maniant parfaitement sa communication.

    Alexis de Schonen a tout du gendre idéal. Toutes les cases du parfait cadre dynamique sont cochées : un parcours sans faute, ce qu’il faut de curiosité, le plaisir de voyager et une carrière professionnelle rondement menée. Bref, il est tout ce que l’on attend d’un cadre dirigeant dans l’assurance.

    La grande passion d’Alexis, c’est le vin. « Je me suis découvert une réelle passion pour le vin, depuis je me suis toujours occupé de clubs d’œnologie d’HEC. Ce que j’apprécie dans le vin,  c’est que ce sont des moments de convivialité et de partage», confie ce Parisien pur jus. Et quand il parle de vin, il ne s’arrête plus.

    « Aujourd’hui, j’ai plus de 400 bouteilles dans ma cave » avoue-t-il fièrement. Toujours en quête de la perle rare, il nous confie en souriant : « j’aime faire les ventes aux enchères, mais aussi découvrir de nouveaux vins, échanger avec les producteurs. Le but est de partager autour d’une bonne table et en bonne compagnie ».

    L’autre passion d’Alexis est l’Histoire. « Ça m’a toujours intéressé. J’ai d’ailleurs décidé de faire une licence d’Histoire en même temps qu’HEC. J’aime voir comment les choses ont évolué. L’Histoire des personnes est très intéressante. Et plus particulièrement comprendre comment une seule personne peut agir sur son monde et avoir un vrai impact. Je suis quelqu’un de curieux », résume-t-il. « Peu importe le secteur, je recherche l’excellence », admet le jeune directeur, comme une marque de fabrique.

    Cette curiosité le pousse naturellement à voyager : « J’essaie de faire un à deux voyages lointains par an, le Moyen-Orient me plaît particulièrement ». Il être attiré par cette région notamment en raison de l’héritage culturel et historique qui s’y concentre,« j’apprécie la culture moyen-orientale, le rapport que ses peuples ont à la vie et l’importance qu’ils accordent au bien-vivre et à la famille, c’est vraiment agréable. »

    Sous ses airs classiques, Alexis sait surprendre, notamment par ses goûts musicaux. « J’aime bien écouter NTM et IAM (deux groupes de rap français des années 90, ndlr) », lâche-t-il en riant, sûr de son effet, « la rythmique et les paroles, même si elles sont parfois un peu crues me plaisent », poursuit-il dans un éclat de rire comme pour apporter une caution technique. Voilà ce qui sera pour certain un goût musical douteux et pour d’autres le brin de folie qui différencie ce profil peut-être trop parfait.

    Un peu plus sérieusement, il nous confie enfin : « J’ai décidé il y a quelques années de faire confiance aux gens par défaut. Cette philosophie de vie ne m’épargne pas quelques bons coups de couteaux dans le dos, mais elle me permet d’avoir de très bonnes surprises et de faire de belles rencontres. »

    C’est d’ailleurs cette façon de penser qui a amené Alexis à travailler pour Axa. Après sa prépa’, il intègre HEC, puis, à la fin de ses études, décide de prendre 6 mois sabbatiques pour parcourir le monde, « je savais que c’était le moment où jamais, parce qu’une fois lancé professionnellement je ne pourrais plus me permettre ce genre de voyages. »

    Il prend le Transsibérien et découvre le Pérou, notamment… À son retour, il intègre le Boston Consulting Group.  “Le réveil a été violent“, admet-il, « j’ai bien été rattrapé par la patrouille », sourit-il, se rappelant son arrivée dans la vie active. « J’ai fait un peu de tout là-bas, de la banque, du trading d’énergies, des télécoms… et puis j’en ai eu assez, j’ai voulu inscrire mon action dans la durée, c’est là que j’ai rencontré Amélie Oudéa-Castera et Clémence Gastaldi et j’ai tout de suite voulu travailler avec elles ».

    C’est en 2010 qu’il découvre le secteur de l’assurance sur le tard, un milieu qu’il intègre grâce « au hasard des rencontres et des coups de cœur pour les gens ». A 31 ans, il est directeur de la stratégie & transformation digitales au sein du Groupe Axa Assistance, et commande une équipe de 14 personnes réparties entre la France et l’Espagne.

    Selon lui, « le secteur de l’assurance donne de plus en plus sa chance aux jeunes. C’est un secteur dynamique et innovant. J’ai plaisir à me lever le matin pour aller travailler », affirme-t-il convaincu. Pour lui l’avenir c’est sans conteste « le digital ».

    Une communication verrouillée, un profil parfait, il ne reste plus qu’à suivre avec attention le parcours de ce jeune homme, on en entendra sûrement parler dans les années à venir.

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