A quoi sert l’action sociale des institutions de prévoyance ?

    Aidant
    Un couple aidant-aidé.

    Les institutions de prévoyance consacrent toutes, c’est une obligation, une partie de leur budget à l’action sociale. Qu’il s’agisse de demandes d’aides individuelles, d’actions de prévention ou  de soutien à la recherche fondamentale, tous les groupes s’engagent dans cette voie.

    L’action sociale des groupes de prévoyance représente environ 150M d’euros de prestations annuelles, hors action sociale des régimes de retraites complémentaires qui est elle très réglementée. « C’est ce qui participe de nos valeurs », explique Bertrand Boivin-Champeaux du CTIP.  Il peut s’agir d’aides individuelles : compléter l’Aide à l’acquisition d’une complémentaire santé, prendre en charge les cotisations de certains, comme c’est le cas des apprentis du monde du BTP.

    A côté, on trouve des actions collectives, comme le financement de centres médico-sociaux, ou, fait nouveau, de « centres de répit », sorte de lieu de vacances ouverts aux personnes dépendantes et aux aidants. Certains financent la recherche médicale, comme à la fondation Alzheimer de Malakoff Médéric, ou le projet d’étude épidémiologique d’Agrica sur une population retraitée du monde rural. « Il en ressort des enseignements intéressants sur la dépendance et la maladie d’Alzheimer », explique Hervé Bachellerie, directeur général adjoint du groupe qui met 600 000 euros chaque année dans l’action sociale prévoyance. Autre exemple, chez D&O on soutient la recherche médicale de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière.

    Prévention

    Le dernier type d’actions concerne la prévention. Tabac, alcool, troubles musculeux-squelettiques, campagnes de vaccination…les groupes tentent de sensibiliser ou de prévenir certains dangers pour la santé. Chez Agrica par exemple, on tente de sensibiliser les entreprises aux maladies psychodépressives.

    Le groupe D&O privilégie la prévention du handicap et de la dépendance. « Sur 11M d’euros consacrés à l’action sociale, 1,8M concerne à la prévoyance », décrit Franck Girardeau, directeur marketing et commercial. Une prédilection que rejoint sa fiancée Mornay, qui consacre plus de 2M d’euros à l’action sociale prévoyance.  Avec, au-delà de l’aspect social, un objectif économique pour tous les groupes : celui de réduire les risques et donc les prestations à verser.

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