ANI : Suravenir Assurances a choisi son gestionnaire et sa cible (vidéos)

Suravenir Assurances a choisi Owliance Mutua pour la gestion de ses contrats d’assurance collective. A l’occasion de la présentation de leur partenariat, la filiale du Crédit Mutuel Arkéa a dévoilé sa stratégie sur le marché de l’ANI.

Avec un rapport de un à dix en terme d’investissement, le choix a été rapidement fait d’externaliser la gestion des contrats d’assurance collective plutôt que de l’internaliser au sein de Suravenir Assurances. Au terme d’un appel d’offres lancé en juin dernier, 6 prestataires ont répondu. Ramené à une liste de trois noms, GFP, Cegedim et Owliance Mutua, c’est finalement ce dernier qui a été choisi par Suravenir Assurances.

“Le critère du coût a été certes important. Mais si nous avons choisi Owliance, c’est avant tout parce qu’il proposait des outils d’aide à la vente pour notre réseau peu habitué à vendre du collectif”, explique, Bernard Snoeck directeur général de Suravenir Assurances.

Pour résumer ce partenariat, Suravenir conçoit l’offre, la distribue et Owlia “intervient en marque blanche pour la gestion en front et en back office” précise Rodolphe Peim, directeur général du gestionnaire.

Délesté de la gestion des contrats, Suravenir Assurances veut se concentrer sur la stratégie à adopter dans le cadre de l’ANI dont l’offre sera opérationnelle au 1er juin 2015. Elle vise les entreprises de 1 à 10 salariés. Ces dernières constituent en effet la principale clientèle de son réseau de distribution.

L’objectif est de constituer un portefeuille de 35.000 bénéficiaires d’ici cinq ans et de compenser en quantité le glissement de l’individuelle vers le collectif. “Nous estimons que l’ANI nous fera perdre 50% de notre portefeuille en santé individuelle”, souligne Bernard Snoeck. En terme de volume de primes, la filiale de Crédit Mutuelle mise sur les sur-complémentaires pour rattraper un marché de l’assurance collective nettement moins rentable que celui de la santé individuelle.

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